Archives pour la catégorie se joue en Mars 2024

LE JOURNAL INTIME D’ADAM ET ÈVE

« le journal intime d’Adam et Eve » est une pièce drôle, belle et émouvante qui nous livre une réflexion cocasse et profonde sur les rapports hommes-femmes, chacun d’eux s’interrogeant sur l’autre et sur le but de leur vie. C’est l’œuvre unique en son genre puisqu’il s’agit de l’adaptation pour le théâtre de trois ouvrages de Mark Twain. Nous assistons à la première histoire d’amour de l’humanité avec ses joies, ses doutes et ses difficultés. L’occasion de découvrir que peu de choses ont changé depuis cette première expérience. La pièce de Mark Twain déborde d’esprit mais aussi d’émotion en allant du premier amour à la première perte. Cette adaptation de ce conte philosophique et contemporain n’avait jamais été adapté en langue française. C’est désormais chose faite !

 

LA PRESSE EN PARLE

France Info Culture
« A découvrir »

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Sortir à Paris
« Un vrai petit bijou »

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RegArts
« une des meilleures pièces du Festival Off 2022 »

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Froggy’s Delight
« un épatant duo de comédiens »

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Ce soir, c’est théâtre
« À ne pas Manquer »

Primée par le Club de La Presse du Grand Avignon et du Vaucluse

Coup de cœur de Théâtre et Spectacle de Paris, et de La Provence

 

CŒUR SANS ÉCHO

A travers la présence d’une figure oscillant entre le matador (figure emblématique du jeu avec la mort, celui qui la frôle, la provoque) et un pierrot lunaire (allégorie de la poésie et du sourire /rire du clown blanc, nécessaires pour rendre supportables les douleurs de nos vies), une transformation du costume tout au long du voyage poétique, une cape rouge, une chaise et un prie-Dieu, grâce aussi à la musique Flamenco, des figures graphiques et des images en mouvement qui évolueront et feront entendre ou voir des textes en espagnol et / ou en français, je dirai les poèmes: Murió al amanecer / Il mourut à l’aube; El niño loco / L’enfant fou; Soneto/ Sonnet; Romance sonámbulo / romance somnambule; Muerto de Amor / Mort d’Amour ; Soledad / Solitude; Casidas de las Palomas Oscuras / Casida des colombes obscures; Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (I- La cogida y la muerte, Il- La sangre derramada, III- Cuerpo presente, IV- Alma ausente) / Champs funèbres pour Ignacio Sanchez Mejias (I- La blessure et la mort, Il- Le sang répandu, III- Corps présent, IV- Âme absente); Soneto / Sonnet de la douce plainte; « Gacela » de la mort obscure et Panorama aveugle de New York.

Tous ces poèmes conduisent à réaliser la violence du monde, de la trahison et des dures sanctions implacables de la vie mais avec une déroutante intensité de couleurs et d’émotions comme une immense ironie.“Ces cris sans détours. Ces tremblements de pudeur, de crève-cœur et d’angoisse, c’est l’eau fraîche et noire de la Peine andalouse dont parle Lorca et qu’il a recueillie très tôt, à la source pour nous la partager”, comme l’écrit le traducteur Yves Véquaud dans “La peine de vivre”
Même si Lorca part de l’univers des gitans, célébrant ainsi les pasteurs, les nomades qui jouissent de l’instant et qui profitent des dons de la terre, il parle aussi bien à ceux qui sont plus proches de Caïn que d’Abel car en tout homme se cache une danse permanente avec la mort comme pour le Torero Sanchez Mejias et parce que ses poèmes “conservent la braise, le sang et l’alphabet de la vérité andalouse et universelle”, comme l’a écrit un journaliste.

En effet, Lorca utilise “des mots simples” en “un certain ordre assemblés” pour décrire, décrypter, traduire ou évoquer le grand mystère de la vie, la joie et la souffrance des hommes, tous différents, tous pareils, et qui s’appellent tous Adam. Son vocabulaire est semblable à celui des Paraboles : le jour, la nuit, le soleil, la lune, l’ombre et la lumière, l’amour et la mort, le marbre ou l’olivier. Et puis l’oeillet qui est son lys des champs. Des mots dont le lecteur connaît bien la musique. Comme ajoute le poète Jorge Guillen, “sa clarté est envahissante.” Lorca, même s’il prend des libertés, rend souvent hommage au peuple de Grenade et inscrit souvent sa poésie dans une tradition poétique et musicale andalouse : un retour aux sources et à la présence arabe, gitane et juive. Un « romancero » (genre appartenant à la tradition poétique espagnole) est consacré aux gitans, comme pour réconcilier les deux mondes. Avec toutes les formes se référant au « Cante », la musique et le chant deviennent deux éléments constitutifs du poème lorquien.

DREYFUS…

« …Et puis, il peut même pas partir : on le traite de sale youpin, on lui arrache ses boutons, on lui casse son épée, il doit rester là, au garde-à-vous, saluer, dire : « Oui mon général, merci mon général, vive la France ! Vive l’armée, vive le pape, vive les antisémites, vive l’Inquisition, vive les pharaons… » Non, non, non, reste avec ton père, reste avec ta mère, ne deviens ni soldat ni capitaine ; c’est pas un métier pour un vrai juif. »
« Zina », in Dreyfus  de J-C Grumberg

Consulter les extraits

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La Presse en parle

Constant Regard
(blog au club de Mediapart)
de Joël Cramesnil le 19 février 2024
 « Dreyfus » de Jean-Claude Grumberg par le Théâtre de l’Épée de Bois
« Dreyfus » de J.C Grumberg n’était plus à l’affiche à Paris depuis sa création il y a cinquante ans. L’action se déroule dans un shtetl en Pologne en 1930. Une troupe d’amateurs répète une œuvre originale consacrée au célèbre militaire français. Une pièce réaliste, où le rire s’emploie à conjurer le réel, avec pour fond de décor divers confluents liant la France de 1894 à la Pologne de 1930. »
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SPLENDEURS ET MISÈRES

Résumé

Nous sommes durant la Restauration au début du XIXe siècle dans une ville de Charente, Angoulême. Lucien Chardon, jeune ambitieux né de l’amour d’une aristocrate sauvée de la guillotine et d’un pharmacien rêvant de trouver le remède de la maladie des riches, la goutte. Avec sa sœur Eve et son meilleur ami David, il grandit dans cette ville de province qui rapidement devient trop petite pour ses aspirations. En effet, Lucien a des rêves de gloire littéraire, et il est persuadé que son talent doucement pourrit à Angoulême.
À 21 ans Lucien fait la rencontre de Naïs de Nègrepelisse dite Louise de Bargeton, aristocrate vivant dans la partie haute de la ville, endroit de la bonne société noble et cultivée de la Charente. Lucien lui est de l’Houmeau, quartier du bas consacré à l’artisanat et aux commerces : « En haut la noblesse et le pouvoir, en bas le commerce et l’argent ; deux zones sociales constamment ennemies en tous lieux ; aussi est-il difficile de deviner qui des deux villes hait le plus sa rivale ». Pour avoir ses entrées dans les salons et ne pas faire rougir Louise, qui devient rapidement son grand amour, Lucien abandonne le nom de Chardon pour le nom de sa mère, le nom si joli de « de Rubempré ». David a repris l’imprimerie de son père et s’est marié à Eve. Tous deux soutiennent les aventures de Lucien, et deviennent les véritables artisans de son ascension locale. Mais Lucien peine à cacher ses origines. L’entourage de Louise ne cesse de le railler, n’hésitant pas à rappeler en toute occasion le nom de Chardon, notamment quand il partage ses premiers écrits. À cause de cette souffrance et d’un malheureux fait divers, Louise et Lucien s’enfuient à Paris.
À Paris, c’est le commencement d’une véritable épopée pour « L’homme d’Angoulême ». Louise l’abandonne, il ressent alors un profond chagrin et de grandes désillusions dans cette capitale qui sans scrupule voit l’Art comme un objet. Un objet qui rapporte, qui fait de l’argent. Il affronte la ville et ses intrigues. Sa détermination et ses quelques qualités littéraires lui font accéder au statut de critique dans divers journaux de sensibilités politiques différentes. Il devient craint et navigue parmi des personnages fantasques et incroyables qui comme lui sont prêts à tout. On peut citer Lousteau, Dauriat, Nathan, Florine, la marquise d’Espard ou des âmes fortes et douces comme Coralie ou Daniel d’Arthez qui vont régulièrement lui rappeler qu’avant d’être un jouisseur et un opportuniste, il voulait être écrivain.
C’est l’histoire d’une ascension et d’une chute, une chute bien trop violente qui va voir les rêves d’enfant de Lucien mourir de la main d’une société de l’argent et du profit qui fait croire et qui tue.

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Note d’intention

La mort de Lucien de Rubempré est le plus grand chagrin de ma vie.
Oscar Wilde

Les romans de Balzac tiennent une place particulière dans chaque bibliothèque, tant par le caractère emblématique de leurs personnages (de Rastignac à Vautrin, en passant par Esther) que par l’acuité souvent ironique avec laquelle l’auteur décrit les milieux que ces derniers traversent.
Ce monde parallèle que crée Balzac avec La Comédie humaine, c’est une sorte de double littéraire de la société de l’époque. Ce qui a pour effet d’intensifier encore sa singularité et de créer en moi une véritable excitation à me lancer dans ce travail, avec pour point de départ une toute petite partie de cette œuvre titanesque. Ma mission est d’emmener avec moi notre troupe dans l’exploration de cette montagne qu’est l’œuvre de Balzac. Les êtres de fiction deviendront chair et voix.
Notre choix est de suivre le personnage Lucien de Rubempré présent sur deux romans, Illusions perdues et Splendeurs et Misères des courtisanes. On retrouvera les rêves d’écrivain de Lucien, sa quête vaine de l’absolu, son désir de se faire un nom, son âme prête à être vendue à tous les diables qui passent dans n’importe quelle rue de Paris.
On le verra donc réaliser, à la façon d’une comète, une traversée des milieux parisiens. Cette ascension soudaine sera suivie d’une chute brutale dans cette cour où les destins se font et se défont en un claquement de doigts. Lucien ayant fait le choix d’embrasser ce monde d’ambition et de pouvoir, nous ne chercherons pas à nier sa compromission.
Cependant, il sera cerné par ses souvenirs d’Angoulême. Des images de candeur lui apparaîtront chaque fois qu’il plongera un peu plus dans les vices du monde. Des personnages puissants à incarner pour des acteurs. Je pense notamment à Coralie, actrice guerrière prête à tout pour devenir une comédienne reconnue, mais qui finira pourtant sacrifiée à Lucien de Rubempré. À Etienne Lousteau, jeune homme aux illusions tellement perdues qu’il trouvera refuge dans le monde du jeu et de l’argent. À Daniel d’Arthez, dont l’intégrité à toute épreuve semble dangereuse aux yeux de certains puissants. Tout est là, je crois, pour renvoyer une image pertinente de notre époque.
À propos d’image, cette époque de la Restauration dans laquelle nous emporterons les spectateurs a des accents étrangement familiers. Avec l’essor de la presse, le pouvoir devient de plus en plus associé à l’image. Aristocratie menacée qui veut asseoir son pouvoir, essor d’un journalisme tout-puissant qui sert divers intérêts… c’est une vraie bataille de l’image qui s’engage entre les différents partis qui aspirent au succès. Ces derniers s’affrontent entre eux à la manière des comédien(ne)s du Panorama dramatique : sur un théâtre. Or un lieu de spectacle ne peut se passer de machinerie, de « trucs » qui accélèrent la gloire ou la chute. La vie littéraire a ses coulisses, nous dit Lousteau. Les succès surpris ou mérités, voilà ce qu’applaudit le parterre ; les moyens, toujours hideux, les comparses enluminés, les claqueurs et les garçons de service, voilà ce que recèlent les coulisses.
Cette note que vous lisez, que j’écris aujourd’hui, est couchée sur un cahier dans le hall d’un hôtel à Kiev le 22 mars 2023. Ariane Mnouchkine a composé un petit groupe de quatorze personnes pour donner un stage aux actrices et acteurs ukrainiens qui résistent face à une guerre injuste. Je sens à cet instant, même si cela fait quelques semaines que mon choix de spectacle est fait, une détermination nouvelle et sans faille. Durant trois ans j’ai eu la chance d’être accueilli auprès de cette immense metteuse en scène avec laquelle j’ai beaucoup appris (une histoire racontée quelques pages plus loin) et je sens, à présent, avoir quelques armes en plus pour cette nouvelle création.
Pour finir, j’ai la chance d’avoir auprès de moi un groupe d’actrices et d’acteurs formidables qui sont aussi mes amis, mes compagnons de route, c’est ma fierté. Nous vivons l’aventure de troupe ensemble et nous allons pour la troisième fois passer du temps au travail et donner tout notre possible pour proposer un spectacle drôle, pertinent et fidèle.
Rendez-vous donc à partir du 22 février 2024 dans la grande salle du Théâtre de l’Épée de Bois pour le début de l’exploitation de ce nouveau spectacle.

Paul Platel

LE MARCHAND DE VENISE

Les siècles qui nous séparent de la Renaissance ne nous empêchent pas de porter un regard contemporain sur la république vénitienne, et d’établir un parallèle entre sa société et la nôtre.
Le Marchand de Venise nous permet ainsi de questionner nos intolérances, car au-delà de nos différences culturelles, nous partageons tous les défauts et les qualités de l’âme humaine qui nous est commune : telle est la leçon que Shakespeare nous enseigne.

 

LETTRES À UN JEUNE POÈTE

Voyage aux sources de la création

Le jeune Kappus, artiste en herbe et cadet à l’école militaire, s’interroge sur la direction à donner à sa vie. Pour l’aider à choisir, il décide de consulter le déjà grand poète et penseur de son temps : Rilke… qui n’a pourtant que 28 ans. Celui-ci enverra dix lettres en cinq ans depuis Paris, la Suède, l’Italie, l’Allemagne…
Leur retentissement n’a fait que s’accroître depuis, jusqu’à devenir « culte » aujourd’hui. Dix lettres. Dix petits traités de philosophie pratique. Dix méditations sur l’amour, la solitude, la création, l’existence… Véritable manuel de vie, accessible à tous, chacun pourra y trouver un terreau riche pour fertiliser sa pensée, une lumière pour l’éclairer.
Ces lettres universelles nous sont présentées de manière inédite sous la forme des échanges joués et donc incarnés entre un mentor et son élève ; elles nous embarquent pour un voyage initiatique à travers l’Europe… à moins que cela ne soit un voyage au plus profond de nous-même…

Succès Festival Off Avignon 2023

 

Extraits publications presse

« Dans une interprétation remarquable de Frédéric Schmitt, nous sommes les témoins de ces échanges, des interrogations et des doutes… Ce voyage intérieur dans le temps et l’espace, constitué de délicats moments de partage et d’humanité, est à savourer sans modération.» (lire la suite) SurLesPlanches

« Une présence magnétique sur scène. Le comédien a fortement impressionné le public du théâtre par son interprétation juste et pleine de finesse. Une leçon de poésie qui apprend la vie et donne à réfléchir.» Dauphiné Libéré

« Le metteur en scène et le comédien ont opté pour un judicieux mode opératoire consistant en la personnification des deux correspondants, tels des interlocuteurs intervenant dans un vrai-faux dialogue, pour présenter des extraits significatifs de ces lettres. Il en résulte une excellente partition.» (lire la suite) Froggy’s Delight

« Un très beau spectacle dans lequel le comédien, avec son talent et sa présence sur scène, aidé par une mise en scène très fine, fait passer des messages existentiels puissants.» Vaucluse Matin

« Frédéric Schmitt nous ouvre les portes du poète Rainer-Maria Rilke en incarnant parfaitement ses personnages et en jonglant avec brio avec leurs facettes. Un remarquable voyage poétique.» Théâtre Sans Frontière

 

ARTAUD-PASSION

L’histoire est librement inspirée de la rencontre de la jeune Florence Loeb, fille du galeriste Pierre Loeb avec le poète Antonin Artaud après ses neuf années d’internement.

La mise en scène est comme le point de départ d’une création qui puise sa force dans le direct, nourrie de poésie, de mots, d’images, de sons, qui touchent à la façon d’électrochocs. Le spectateur est immergé dans un univers d’expérimentation poétique à la manière d’un rêve qui se vit sans fin, un monde où la folie éclate un temps donné, celui de la représentation.

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Extraits de presse

Ewa Kraska a construit une mise en scène au diapason de la puissance conjuguée du texte et de ses interprètes. Les deux comédiens sont redoutables pour porter haut et fort cette pensée douloureuse. Incontournable.
www.toutelaculture.com

Pénétré par le poète visionnaire, William Mesguich délivre le texte au vitriol de Patrice Trigano avec une telle vérité que l’on se dit qu’Artaud a trouvé là son double. Il y a là à coup sûr, un brûlot paroxysmique, une violence révolutionnaire salutaire de nature à secouer les indifférences.
www.larevueduspectacle.com

Une pièce qui nous sort de notre zone de confort, une pièce qui dérange, et qu’il faut voir.
www.classiqueenprovence.fr

Une pièce singulière et captivante, finement écrite, habilement mise en vie et magistralement jouée. Un moment illuminé et intelligent, à l’audace nécessaire.
www.spectactif.com

La mise en scène signée Ewa Kraska est formidable de puissance évocatrice : dans l’écrin sublime de la salle du Roi, les projections lumineuses qui envahissent l’espace au son d’une musique électronique nous transportent dans un univers onirique à la fois glaçant et sublime, énigmatique et saisissant.                                                                            https://theatreactu.com