Drame -Théâtre de la cruauté Du 05 février au 15 février 2026
LA LETTRE À FRANCO
de Fernando Arrabal

La Lettre à Franco, c’est le cri d’un fils à celui qui a fait disparaître son père. Un seul en scène adapté du texte de Fernando Arrabal, poète, dramaturge et enfant blessé par l’histoire. Ce n’est pas une lettre classique, mais un vertige d’émotions et Arrabal y convoque l’Histoire à sa manière avec baroque et une liberté
immense.
Face au fantôme de Franco, il ne répond pas par la haine mais par l’art. Il fait rire, il choque, il déroute. Il mêle le grotesque au sacré, l’intime au politique, dans une langue fulgurante. À travers cette parole, il nous rappelle combien les discours autoritaires et nationalistes peuvent revenir sous d’autres masques. Ce spectacle est un acte de mémoire autant qu’un acte de vie. Un théâtre de l’urgence, de la lucidité, de l’insoumission. Pour ne pas oublier. Pour continuer à résister. Pour redonner au cri du poète toute sa nécessité.
En 1971, Fernando Arrabal adresse une lettre ouverte au dictateur Francisco Franco. Ce seul en scène donne corps à cette adresse historique, où la parole devient acte de résistance, d’insolence et de mémoire.
Accusé de blasphème, censuré, persécuté, Arrabal fut condamné à mort avant que l’intervention de personnalités internationales ne le sauve in extremis.
Cette lettre reste un geste artistique et politique d’une rare intensité, où l’humour noir se dispute à la douleur d’un peuple muselé.
Arrabal le poète écrit au dictateur Franco, Il lui parle comme on parle à un fantôme qu’on ne veut pas laisser tranquille. Il le provoque, l’insulte, le questionne. Et entre deux gifles, il le tutoie presque tendrement. Il y a là quelque chose d’étrange, d’humain, de bouleversant.
Ce texte est surtout la voix d’un homme qui essaie de comprendre, de ne pas oublier, de ne pas devenir fou avec l’oubli.
Nous voulons aujourd’hui faire entendre ce texte, pour ce qu’il dit du pouvoir, de la mémoire, de la peur, de la honte. Parce que partout dans le monde, on voit revenir des formes de contrôle, de violence d’État, de négation des histoires individuelles. Et que ce texte, dans son excès même, nous rappelle à notre vigilance, à notre part d’enfance, à notre besoin de désobéir.
Nous voulons transmettre cette lettre comme un acte vivant. Une parole qui tremble, qui attaque, qui éclate de rire au mauvais moment. Un monologue qui dit : « Je n’ai pas les réponses, mais j’ai la mémoire, et je suis vivant. »
Auteur | Fernando Arrabal |
Mise en scène et interprétation | Frédéric Rubio |
Production | Compagnie Au Sud de Nulle Part |
Du 05 février au 15 février 2026
Du jeudi au samedi à 21h
Samedi et dimanche à 16h30
Tout public à partir de 12 ans
Tarifs :
24 € Plein Tarif
18 € Tarif Réduit 1
Seniors (plus de 60 ans), enseignants, habitants du XIIe arrondissement et de Vincennes, carte Cezam, membres SACD.
14 € Tarif Réduit 2
Étudiants (moins de 30 ans), demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle, Carte Loisirs, Pass Culture 12, personnes en situation de handicap et son accompagnateur.
12 € Tarif Réduit 3
Enfants (moins de 15 ans), minima sociaux et groupes scolaires
Pass :
60 € : 4 places
96 € : 8 places | pour assister au moins à deux spectacles
120 € : 12 places | pour assister au moins à trois spectacles
Compagnie Au Sud de Nulle Part
37 avenue El Sol 06160 Juan les pins
06.42.05.80.59
cieausuddenullepart@gmail.com
www.ausuddenullepart.fr