Archives pour la catégorie prochainement

LA CABANE DE L’ARCHITECTE

Le 27 août 1965, au cours d’un été qu’il passe à Roquebrune-Cap-Martin, Le Corbusier se noie au pied de son cabanon de vacances. La pièce s’ouvre au moment où, devenu architecte, Robert Rebutato, apprend sa disparition. Devant son cercueil, il se remémore leur rencontre, l’apprentissage auprès du maître, ces quelques décennies d’une aventure artistique, intellectuelle et humaine. Ses conversations avec Le Corbusier, lors des nombreux séjours de l’architecte à l’Etoile de mer, font naître chez ce jeune garçon niçois une vocation pour l’architecture qui le mènera jusqu’à la création de son propre atelier en 1965. La pièce de théâtre propose une traversée, des prémices de l’habitat moderne à nos jours, à travers le regard de Robert enfant, puis adulte … et livre avec verve, humour et énergie le parcours initiatique et pittoresque de cet apprenti architecte. Cette proposition est une célébration lumineuse de la valeur de la transmission : les théories, les visions architecturales, les savoir-faire légués par Le Corbusier à Robert Rebutato et à la postérité. Le théâtre prolonge ici la pérennité de l’œuvre du Corbusier ; le pouvoir de la transmission « orale » s’associe au pouvoir théorique, graphique et visuel de l’architecture pour entrevoir et incarner sur les planches les productions emblématiques de la période moderne.

Le spectacle se déploie à partir d’un lieu inspirant : le cabanon, “petite baraque en rondins de bois posée devant la Méditerranée ». Adossé à la guinguette “L’Etoile de mer”, le cabanon est l’archétype de la cellule minimum, fondée sur une approche ergonomique et fonctionnaliste. Renouant avec le mythe de la cabane primitive, l’habitat est bâti selon les règles de dimensions du “Modulor” qui concentre dans un espace minimal différentes fonctions. Vernaculaire et rustique, le Cabanon est un manifeste d’architecture moderne, devenu icône, objet d’innombrables expositions et publications à travers le monde.

Extraits de presse

La pièce explore la magie de cette rencontre sous forme d’étapes d’un voyage, à partir d’une main tendue : celle d’un homme célèbre qui ouvre le monde à un gamin destiné au départ à être plombier. 
Dans une scénographie géométrique et subtile,  superbes costumes et lumières.
Une vraie réussite.
Artistik Rezo

Un émouvant parcours initiatique qui montre qu’il faut toujours croire en ses rêves…
classsiquesenprovence.fr

Pièce à la fois captivante, instructive et distrayante.
Froggy’s Delight

Une célébration lumineuse de la valeur de la transmission.
Architecture et collection

Nous nous sommes délectés de cette histoire, belle et captivante, peu connue, où les pointes d’humour font mouche, où la musique nous transporte, c’est du très beau théâtre.
Les Arts liants

Instructive, alerte et astucieuse, la pièce laisse émerger un optimisme obstiné malgré l’adversité, révélant entre générosités et petitesses les parcours de vie du maître et de l’élève. Tout est vrai.
La Terrasse

Le Corbusier avait le genre de pittoresque qui fait un bon personnage de théâtre.
Libération

VINCENT RIVER

Vincent River, le fils d’Anita est retrouvé mort atrocement mutilé, dans une gare désaffectée, lieu de rencontres homosexuelles. Le quotidien d’Anita, sa mère, livrée aux médias et aux remarques persistantes homophobes, a basculé. Elle a décidé de déménager. Mais qui donc est ce jeune homme qui la suit depuis des jours. Que veut-il ? Anita décide de le faire entrer chez elle. C’est lui, Davey et sa petite amie qui ont découvert le corps de Vincent. Depuis Vincent hante Davey. Il vient voir Anita pour exorciser le fantôme du mort. Mais est-ce la raison de sa seule présence ? Alors s’amorce un ballet cruel entre Anita et Davey. Entre souvenirs altérés, rêves, mensonges et faux-semblants, Anita et Davey passeront ensemble le temps qu’il faudra pour reconstituer, à eux deux, toute l’histoire de Vincent River. A ressusciter la mémoire des anges, qui se brûlera les ailes ?

Tout est fragmenté : les paroles, les souvenirs les désirs et les faux-semblants. A mesure de l’engagement et du lâcher prise des personnages, la parole se libère sous forme de confidences, révélant ainsi les deux vies étrangement liées…pour un temps.

Sans autre décor d’un appartement en cours d’emménagement, encombré de cartons, lieu transitoire entre deux existences, le spectateur est transporté dans différentes époques, évoquées par les personnages de manière brutale et crue. Ces évocations se contredisent parfois mais peu à peu dessinent une mosaïque traduisant l’aveu terrible de ce qui s’est passé. L’avancée dans la connaissance de la vérité se fait par bribes, de manière non linéaire, non chronologique, comme « dans la vraie vie ». Ces deux personnages expriment une volonté de lever le voile, de transformer culpabilité en responsabilités partagées…Vincent aussi a sa part

Dans Vincent River, le mystère entourant le point de départ converge peu à peu vers l’éclaircissement des secrets. C’est en pleine lumière qu’à lieu ce face à face avec la vérité. Le récit final de Davey n’épargnera à la maman éplorée aucun détail sur les activités de son fils. Anita se voit forcée de voir en face cette homosexualité qu’elle avait toujours niée. Celle qui a elle-même été victime d’exclusion, est renvoyée à sa propre intolérance.

Vincent River évoque une homophobie primaire. Mais aussi, en arrière-plan, une intolérance moins spectaculaire, et pourtant tout aussi violente, mesquine, faite de médisances, de jugements expéditifs, de rejet. Un niveau d’ignorance très élevé dont on aimerait croire qu’il appartient au passé. C’est probablement un vœu pieu.

DE NOX A LUX

De Nox A Lux d’après Les Châtiments et autres textes de Victor Hugo est le troisième volet d’un triptyque mémoriel composé de « Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu / Sam Braun » et de « Witold Pilecki – Déporté volontaire à Auschwitz » (Créés et joués au Théâtre de L’Épée de Bois- Tournée en régions et Belgique).

C’est un spectacle de poésie au « marteau », de poésie qui gronde, tempête et s’enflamme ! Hugo écrit pour faire trembler le pouvoir et réveiller les consciences .

Quand un chef d’État, se proclame César, qu’il supprime les libertés et que le peuple s’endort sans combattre, il faut des hommes qui se lèvent, qui résistent, qui se battent. L’un d’entre eux sera Hugo.

Hugo le résistant qui va de barricade en barricade après le coup d’État, fonde un comité de résistance et rédige un appel au armes placardé sur les murs de Paris…

Hugo l’exilé, à Bruxelles, Jersey et Guernesey qui écrit : « Rien de plus terrible que l’exil. L’exil, c’est la nudité du droit ».

Hugo l’espérance, de retour d’exil sur le quai de la Gare du Nord qui s’adresse à la foule : « J’avais dit quand la Liberté rentrera, je rentrerai. Me voici. Deux grandes choses m’appellent. La première, la République, la seconde, le danger. Je viens ici faire mon devoir. C’est le vôtre, c’est celui de nous tous… Je ne vous demande qu’une chose : L’Union. Par l’union, vous vaincrez. Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté… »

PAR LUI-MÊME

Il y a bien longtemps, dans un univers d’ordre et de pureté. Lucifer, le porteur de lumière est une créature parfaite, l’ange préféré de son créateur : un petit chef-d’œuvre.
Mais Lucifer est peut-être un peu trop parfait pour se contenter de chanter les louanges de son créateur aux siècles des siècles, et il va tenter par tous les moyens de s’émanciper de ce père si pesant.
Nous suivons le récit du premier des rebelles, qui a renoncé à la perfection pour devenir Le Malin, a fondé la plus effroyable bande de potes que l’on puisse imaginer, et a décidé de se révolter contre Dieu.
Jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre d’une nouvelle créature, aussi magnifique que facilement corruptible : l’humain. L’occasion pour celui qui est devenu Satan, le plus célèbre des démons, de rendre la création de son père un peu plus « dynamique ».
Cette grande aventure maléfique démarre avant les événements de la Bible, et traverse toute l’histoire de l’humanité, jusqu’à notre si passionnant vingt-et-unième siècle. On aura le droit à tout, aux révélations les plus profondes comme aux petites anecdotes croustillantes.
Voici l’autobiographie que tout le monde attendait ! Celle du Diable, racontée par lui-même !