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DIPTYQUE DU THÉÂTRE DE LA SUSPENSION

En janvier 2026, le Théâtre de la Suspension s’installe pour la première fois dans la durée au Théâtre de l’Épée de Bois – Cartoucherie, avec une implantation exceptionnelle d’un mois. Cette présence prolongée marque une étape importante dans le développement de la compagnie et dans l’affirmation de son modèle de création.

Fondé et dirigé par Bertrand de Roffignac, le Théâtre de la Suspension rassemble une vingtaine d’artistes issus du théâtre, de la danse, de la musique, du cirque, de la scénographie et des arts numériques. La troupe développe une approche exstitutionnelle : imaginer des formes de production et de diffusion qui prolongent l’action des institutions, tout en inventant des espaces d’expérimentation où repenser les relations entre un lieu, une équipe artistique et ses publics.

Le diptyque :  Fils de Chien (manifeste autophage – I –) et L’Alphabet des Providences (farce épique) témoigne de l’ambition esthétique et politique de la compagnie : un théâtre narratif, transdisciplinaire, nourri d’images, de sons et d’une attention constante aux mythes, récits et imaginaires qui façonnent notre époque.
Cette implantation longue affirme également un geste : celui d’habiter un lieu, de rencontrer un territoire au quotidien, et de construire une adresse commune qui dépasse la simple représentation.

Elle s’inscrit au cœur du projet du Théâtre de la Suspension : inventer, avec les spectateurs, les formes et les récits du théâtre de demain

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Fils de Chien (manifeste autophage – I –)
« Le Chien serait heureux s’il avait la chance de vous voir. Je pense à lui. Nous pensons tous à lui. Vous aussi vous pensez à lui, pour la simple raison que nous pensons par lui…».
Le temps d’une soirée, vous serez invités à retraverser les principaux événements de la vie du Chien, figure mythique mi-homme mi-bête, parvenu à renverser les derniers tabous d’une société sur le déclin. Ce récit viendra justifier son goût pour la chair humaine, ses amours contrariées avec une funambule obèse et la fascination progressive dont il fut l’objet pour ce qui s’est appelé notre Humanité.

L’Alphabet des Providences (farce épique)
Glénand Axolotl, écrivain hanté par ses échecs, rédige sans le comprendre un texte sur le fameux incendie de la bibliothèque d’Alexandrie. Il ignore qu’en différents points du globe d’autres auteurs écrivent simultanément, et sans consultation mutuelle, le même récit. Lorsque son œuvre est révélée, elle devient le centre d’un tumulte mondial, soulevant des questions vertigineuses : plagiat collectif, phénomène paranormal, message divin ou mystère encore plus insondable ?

L’ARCHE ET LE CHÂTEAU

Suite à la perte soudaine de son fils, Mihran, un immigré arménien d’Istanbul ayant fait fortune à New-York, décide de créer un orphelinat de jeunes garçons rescapés du Génocide Arménien, en 1921. Dans un monde chancelant et sous la pression politique d’une Turquie en pleine révolution, l’orphelinat sera amené à quitter Istanbul. C’est dans un château du Loir-et-Cher, une France rurale et toujours ébranlée par la guerre, que les enfants devront s’adapter à une nouvelle vie .

Porté par un Xavier Kutalian magnifique, ce seul-en-scène nous entraîne au cœur des Arméniens qu’il incarne, dévoilant leur épopée poignante et leur parcours de survie.

Petit-fils d’un de ces orphelins rescapés, acteur sensible et puissant, il incarne différents personnages, avec émotion et humour, mêlant narration et mémoire, tout en croisant faits historiques et quotidien de l’orphelinat.

Au-delà d’un témoignage, c’est une histoire transmise, aussi forte que symbolique, celle d’un engagement, celle d’un arrachement, celle d’une intégration.

Après Un cœur simple (nomination Molières 2019 dans la catégorie « Seul en scène »), Xavier Lemaire (Qui es-tu Fritz Haber ?, Les Coquelicots des tranchées, Là-bas, de l’autre côté de l’eau, Madame Ming, Rentrée 42, … ) signe, avec L’Arche et le Château, une nouvelle mise en scène pour un comédien.

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La Presse en parle

Extrait Blog de Phaco :
« Dans l’Arche et le Château Xavier Kutalian nous convie au cœur même de l’identité arménienne, nous invitant à partager un voyage mélancolique et joyeux.»
Extrait texte :
« JE NE SUIS PAS SI VIEUX, ET LA VIE M’A DÉJÀ TROP PRIS. JE VAIS RENTRER. AUJOURD’HUI JE PRÉFÈRE MOURIR CHEZ MOI AU SOLEIL, TRUCIDÉ DANS MON LIT, UN ABRICOT À LA MAIN, PLUTÔT QUE CREVER DANS LE FROID, POUR RIEN.”

FEMME SAUVAGE

Mujer Salvaje (Femme Sauvage) est une création inspirée du texte éponyme écrit en 2023 par Carola Urioste. Elle puise dans l’archétype de la femme sauvage, développé par Clarissa Pinkola Estés dans Femmes qui courent avec les loups, tout en s’inspirant de l’expérience personnelle de l’autrice. La création part principalement du texte mais par moments mélange la danse et le théâtre. Le but est d’explorer la connexion entre le mouvement et la parole, et montrer la transformation du personnage d’une façon poétique grâce aux mouvements du corps et à la danse.

Le concept de « femme sauvage » que Clarissa Pinkola Estess a mis à jour dans son livre, est une restitution assez novatrice sur la psyché féminine de notre époque. La « femme sauvage » étant, la femme qui en paix avec son animus (le masculin de la femme), aurait réussi à se libérer et à faire « jaillir » naturellement la force et la puissance intérieure et profonde de la femme.

« Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. » – Clarissa Pinkola Estéss.

C’est l’histoire initiatique d’une femme qui vient d’ailleurs, d’une autre « terre ». Ce voyage fera basculer toutes ses certitudes. Dans cet huis-clos, dans le coin où elle vit, au cœur de l’antre d’une étudiante parisienne, nous pénétrons l’intimité de son appartement, de sa psyché, de son âme. Dans cette espace onirique, nous devenons les témoins de l’appel de la femme sauvage qui l’invite à renouer avec sa force intérieure pour se transformer. De cette métamorphose naît une présence indomptée : celle qui refuse les moules, les silences imposés et les frontières.

FILS DE CHIEN (manifeste autophage – I -)

« Le Chien serait heureux s’il avait la chance de vous voir. Je pense à lui. Nous pensons tous à lui. Vous aussi vous pensez à lui, pour la simple raison que nous pensons par lui…».

Le temps d’une soirée, vous serez invités à retraverser les principaux événements de la vie du Chien, figure mythique mi-homme mi-bête, parvenu à renverser les derniers tabous d’une société sur le déclin. Ce récit viendra justifier son goût pour la chair humaine, ses amours contrariées avec une funambule obèse et la fascination progressive dont il fut l’objet pour ce qui s’est appelé notre Humanité.

Inspiré par la vie et l’œuvre de Vladimir Slepian, auteur mystérieux de la fin du XXe siècle, vraisemblablement mort de faim à Paris en 1998, cette création aura été l’occasion pour l’équipe artistique du Théâtre de la Suspension de partir à la recherche de ses fondamentaux poétiques. Il fallait que la dramaturgie, la scénographie et l’univers sonore puissent atteindre une densité maximale afin de constituer un appui solide pour le comédien seul en scène. Le motif de la dévoration est peu à peu apparu comme le biais permettant de reconsidérer de façon originale notre manière de faire société. Qui dévore qui ? Pour qui ? Pourquoi certains mangent quand d’autres sont mangés ?

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Diptyque du Théâtre de la Suspension
Vous pouvez assister à
Fils de chien (Manifeste autophage – I -)
et à 
L’Alphabet des Providences – Farce épique
sur un jour de représentations
Accès à la billetterie via ce lien

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L’ALPHABET DES PROVIDENCES, FARCE ÉPIQUE

Glénand Axolotl, écrivain hanté par ses échecs, rédige sans le comprendre un texte sur le fameux incendie de la bibliothèque d’Alexandrie. Il ignore qu’en différents points du globe d’autres auteurs écrivent simultanément, et sans consultation mutuelle, le même récit. Lorsque son œuvre est révélée, elle devient le centre d’un tumulte mondial, soulevant des questions vertigineuses : plagiat collectif, phénomène paranormal, message divin ou mystère encore plus insondable ?

Avec L’Alphabet des Providences, sa 5ème création, le Théâtre de la Suspension déploie un récit où la puissance du narratif architecture notre identité collective à travers le temps.

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Diptyque du Théâtre de la Suspension
Vous pouvez assister à
Fils de chien (Manifeste autophage – I -)
et à
L’Alphabet des Providences – Farce épique
sur un jour de représentations
Accès à la billetterie via ce lien

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