Archives pour la catégorie spectacle en cours

FILS DE CHIEN (manifeste autophage – I -)

« Le Chien serait heureux s’il avait la chance de vous voir. Je pense à lui. Nous pensons tous à lui. Vous aussi vous pensez à lui, pour la simple raison que nous pensons par lui…».

Le temps d’une soirée, vous serez invités à retraverser les principaux événements de la vie du Chien, figure mythique mi-homme mi-bête, parvenu à renverser les derniers tabous d’une société sur le déclin. Ce récit viendra justifier son goût pour la chair humaine, ses amours contrariées avec une funambule obèse et la fascination progressive dont il fut l’objet pour ce qui s’est appelé notre Humanité.

Inspiré par la vie et l’œuvre de Vladimir Slepian, auteur mystérieux de la fin du XXe siècle, vraisemblablement mort de faim à Paris en 1998, cette création aura été l’occasion pour l’équipe artistique du Théâtre de la Suspension de partir à la recherche de ses fondamentaux poétiques. Il fallait que la dramaturgie, la scénographie et l’univers sonore puissent atteindre une densité maximale afin de constituer un appui solide pour le comédien seul en scène. Le motif de la dévoration est peu à peu apparu comme le biais permettant de reconsidérer de façon originale notre manière de faire société. Qui dévore qui ? Pour qui ? Pourquoi certains mangent quand d’autres sont mangés ?

COMMENT TOMBENT LES ROIS

Comment tombent les Rois plonge dans la tourmente révolutionnaire française, de 1788 à 1794, à travers la saga d’une fratrie. Nicolas, pupille d’une aristocrate, reçoit l’enseignement des Lumières et devient avocat, animé par le désir d’une monarchie parlementaire et d’une société plus égalitaire. Gabriel, son demi-frère, génie libre et provocateur, refuse les carcans académiques et met son talent de dessinateur au service du journal L’Ami du Peuple, se rapprochant de Marat. Marianne, demi-sœur ambitieuse et artiste elle aussi, lutte pour exister en tant que femme mais succombe aux charmes du Marquis, sacrifiant ses idéaux pour la sécurité et le prestige.

La pièce raconte la montée des tensions, l’effondrement des idéaux et l’embrasement des passions. Nicolas, député modéré et amoureux de Manon Roland, est déchiré entre fidélité familiale et engagement politique. Gabriel, consumé par sa haine de l’aristocratie et du clergé, devient juré du tribunal révolutionnaire, implacable et inflexible. Marianne oscille entre ambition et renoncement. En 1793, arrestations et exécutions bouleversent leurs vies.

Inspiré par Les Dieux ont soif d’Anatole France, Comment tombent les Rois montre les idéaux des Lumières – liberté, égalité, raison – engendrant la Terreur. Un spectacle foisonnant, porté par une troupe de dix comédiens, mêlant projections, décors et costumes, où la fragile grandeur des hommes se heurte aux orages de l’Histoire.

LA CABANE DE L’ARCHITECTE

Le 27 août 1965, au cours d’un été qu’il passe à Roquebrune-Cap-Martin, Le Corbusier se noie au pied de son cabanon de vacances. La pièce s’ouvre au moment où, devenu architecte, Robert Rebutato, apprend sa disparition. Devant son cercueil, il se remémore leur rencontre, l’apprentissage auprès du maître, ces quelques décennies d’une aventure artistique, intellectuelle et humaine. Ses conversations avec Le Corbusier, lors des nombreux séjours de l’architecte à l’Etoile de mer, font naître chez ce jeune garçon niçois une vocation pour l’architecture qui le mènera jusqu’à la création de son propre atelier en 1965. La pièce de théâtre propose une traversée, des prémices de l’habitat moderne à nos jours, à travers le regard de Robert enfant, puis adulte … et livre avec verve, humour et énergie le parcours initiatique et pittoresque de cet apprenti architecte. Cette proposition est une célébration lumineuse de la valeur de la transmission : les théories, les visions architecturales, les savoir-faire légués par Le Corbusier à Robert Rebutato et à la postérité. Le théâtre prolonge ici la pérennité de l’œuvre du Corbusier ; le pouvoir de la transmission « orale » s’associe au pouvoir théorique, graphique et visuel de l’architecture pour entrevoir et incarner sur les planches les productions emblématiques de la période moderne.

Le spectacle se déploie à partir d’un lieu inspirant : le cabanon, “petite baraque en rondins de bois posée devant la Méditerranée ». Adossé à la guinguette “L’Etoile de mer”, le cabanon est l’archétype de la cellule minimum, fondée sur une approche ergonomique et fonctionnaliste. Renouant avec le mythe de la cabane primitive, l’habitat est bâti selon les règles de dimensions du “Modulor” qui concentre dans un espace minimal différentes fonctions. Vernaculaire et rustique, le Cabanon est un manifeste d’architecture moderne, devenu icône, objet d’innombrables expositions et publications à travers le monde.

Extraits de presse

La pièce explore la magie de cette rencontre sous forme d’étapes d’un voyage, à partir d’une main tendue : celle d’un homme célèbre qui ouvre le monde à un gamin destiné au départ à être plombier. 
Dans une scénographie géométrique et subtile,  superbes costumes et lumières.
Une vraie réussite.
Artistik Rezo

Un émouvant parcours initiatique qui montre qu’il faut toujours croire en ses rêves…
classsiquesenprovence.fr

Pièce à la fois captivante, instructive et distrayante.
Froggy’s Delight

Une célébration lumineuse de la valeur de la transmission.
Architecture et collection

Nous nous sommes délectés de cette histoire, belle et captivante, peu connue, où les pointes d’humour font mouche, où la musique nous transporte, c’est du très beau théâtre.
Les Arts liants

Instructive, alerte et astucieuse, la pièce laisse émerger un optimisme obstiné malgré l’adversité, révélant entre générosités et petitesses les parcours de vie du maître et de l’élève. Tout est vrai.
La Terrasse

Le Corbusier avait le genre de pittoresque qui fait un bon personnage de théâtre.
Libération

LA BOHÊME – Opéra Studio

La Compagnie Lyricando propose deux œuvres « phare » de l’opéra italien du XIXᵉ siècle.
Toutes deux dressent un portrait de femme que la maladie emporte et dont la condition sociale détruit toute possibilité d’accéder au bonheur et à l’amour.

Des générations d’auditeurs se sont reconnues et se reconnaissent encore dans ces deux figures qui disent les espoirs et les vicissitudes de la vie avec ce que l’art lyrique sait transmettre de plus sublime et de plus bouleversant.

Nous nous proposons de mettre en regard les deux titres afin de confronter deux visions différentes d’une même thématique. La Traviata prise comme illustration parfaite de l’opéra romantique italien et La Bohème comme témoin d’une mutation dans notre vision de l’aventure humaine qui nous projette dans la modernité.

Chaque œuvre sera présentée accompagnée au piano dans une version réduite d’une heure vingt environ.

La Bohème, Giacomo Puccini, 1896, d’après les Scènes de la vie de Bohème de Henry Murger.

Un groupe de jeunes artistes dans le Paris du milieu du XIXᵉ siècle. Mimi rencontre Rodolphe et c’est du difficile art d’aimer que va traiter l’opéra. Un art désormais soumis à une série de questionnements qui condamnent le tragique romantique au fait divers.

LA TRAVIATA – Opéra-Studio

La Compagnie Lyricando propose deux œuvres « phare » de l’opéra italien du XIXᵉ siècle. Toutes deux dressent un portrait de femme que la maladie emporte et dont la condition sociale détruit toute possibilité d’accéder au bonheur et à l’amour.

Des générations d’auditeurs se sont reconnues et se reconnaissent encore dans ces deux figures qui disent les espoirs et les vicissitudes de la vie avec ce que l’art lyrique sait transmettre de plus sublime et de plus bouleversant.

Nous nous proposons de mettre en regard les deux titres afin de confronter deux visions différentes d’une même thématique. La Traviata prise comme illustration parfaite de l’opéra romantique italien et La Bohème comme témoin d’une mutation dans notre vision de l’aventure humaine qui nous projette dans la modernité.

Chaque œuvre sera présentée accompagnée au piano dans une version réduite d’une heure vingt environ.

La Traviata, Giuseppe Verdi, 1853, d’après La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils.

La vie tumultueuse et tragique d’une courtisane dans le Paris du milieu du XIXᵉ siècle. Violetta sacrifie son amour et sa vie pour sauver l’honneur d’Alfredo, le seul homme qu’elle a aimé passionnément.

 

LA MOUETTE

Le silence du Poète, entre mutisme et impulsivité, il ne trouve que dans l’exil de l’écriture les échos de ses tourments. L’écrivain pris dans un double jeu de miroir aura tenté en vain de nous avertir de cet égarement qui détruit toutes nos aspirations. La comédie tourne à la tragédie quand les enjeux de l’Amour sont restés lettre morte. La Muse inanimée au bord du lac de ses propres rêves. Suicide ou réveil ? Théâtre des théâtres illusoires, ainsi commence la pièce.

Projet Tchekhov

La Mouette et Oncle Vania présentent la même structure en quatre actes non découpés en scènes. Nous proposons de permettre aux spectateurs d’établir des juxtapositions entre ces deux œuvres, jouées en miroir.

Les liens Père/ fille – Mère/ fils.
Kostia et Sonia côte à côte dans leurs relations avec leur parentèle. Il se sent négligé et rejeté par sa mère, qui ne reconnaît pas son talent Elle, n’est prise en compte par personne.

Les rêves brisés de Nina trouvent leur reflets dans ceux de Vania. Les illusions volent en éclat. Les relations amoureuses sont contrariées dans un enchevêtrement semblable entre les deux œuvres. L’aliénation de l’héritage, la perte d’un bien fondateur de la famille est l’élément déclencheur de la dramaturgie.

Les thèmes récurrents dans l’œuvre d’Anton Tchekhov.
Cette vie n’a été que mascarade, rien n’a eu lieu en dehors de nos illusions… Au fond, une question se pose : « Pourquoi les enfants doivent-ils porter la charge de la dette des manquements des parents ? »

ONCLE VANIA

Une enchanteresse est à l’origine de toutes les envies d’échapper aux amertumes de la vie. Le vieux professeur représente la sécurité de la norme, un conformisme qui tarit la source vive de nos décisions et de nos rêves. Un père angoissé, un oncle spolié de ses ambitions, un médecin brisé par les affres du monde. La jeune femme, cœur de cette pièce, porte les rêves condamnés, victime de la dépossession orchestrée en dehors d’elle. Un maître du domaine voué au seul travail. Deux vies sacrifiées.

Projet Tchekhov

La Mouette et Oncle Vania présentent la même structure en quatre actes non découpés en scènes. Nous proposons de permettre aux spectateurs d’établir des juxtapositions entre ces deux œuvres, jouées en miroir.

Les liens Père/ fille – Mère/ fils.
Kostia et Sonia côte à côte dans leurs relations avec leur parentèle. Il se sent négligé et rejeté par sa mère, qui ne reconnaît pas son talent Elle, n’est prise en compte par personne.

Les rêves brisés de Nina trouvent leur reflets dans ceux de Vania. Les illusions volent en éclat. Les relations amoureuses sont contrariées dans un enchevêtrement semblable entre les deux œuvres. L’aliénation de l’héritage, la perte d’un bien fondateur de la famille est l’élément déclencheur de la dramaturgie.

Les thèmes récurrents dans l’œuvre d’Anton Tchekhov.
Cette vie n’a été que mascarade, rien n’a eu lieu en dehors de nos illusions… Au fond, une question se pose : « Pourquoi les enfants doivent-ils porter la charge de la dette des manquements des parents ? »

LE SECRET D’AMALIA

Olga fait l’éloge d’Amalia à K., pour avoir déchiré la lettre de Sortini, haut fonctionnaire au Château, qui l’intimait de se donner à lui. K. reconnaît que le geste de refus intuitif d’Amalia est singulier, tout en ne sachant plus si ce geste a été sage ou fou, héroïque ou lâche : « Amalia tient ses raisons cachées au plus profond de son cœur ; personne ne les lui arrachera.»

LE RÉCIT DE LA SERVANTE ZERLINE

Une autre anonyme.

La servante Zerline fait partie d’une série de portraits qu’Hermann Broch a essayé de saisir de ceux qui habitaient le temps qui a précédé l’arrivée d’Hitler au pouvoir.
Zerline est comme les autres personnages qu’il s’est efforcé d’épingler, « apolitique » dans la mesure où ils ne se sentent pas concernés par la politique et ne sont d’ailleurs pas en mesure de l’être. Ils flottent dans un brouillard sombre et nébuleux. Aucune de ces silhouettes n’est en quoi que ce soit « responsable » de ce qui va arriver.
C’est justement cet état spirituel et moral qui a rendu possible la catastrophe qu’allait connaître le pays de Goethe.
L’indifférence à la politique est en fait une perversion morale qui permet un état des choses qui semble être le nôtre aujourd’hui.

LE CABARET DU CAMPEMENT

Le Cabaret du Campement est présenté par la Coopérative 326 et le cabaret « Chez Zézette ».

Zézette organise des cabarets en donnant l’espace à des invité.e.s. Habituellement au Barlone, à Paris, Zézette se délocalise au Théâtre de l’Épée de Bois pour ce magnifique projet commun avec la Coopérative 326, le dimanche, pour poursuivre la représentation du Roi se meurt.

C’est l’incroyable Direction Rigoureuse des Approximations Glamour qui va retourner le Hall !

Pendant que chacun.e casse la croûte, ou pas, les créatures de la D.R.A.G décalent la réalité.

Pour se mettre en chauffe, les Walking Queens vont animer un karaoké bien particulier.

Ensemble, spectateurs et créatures traversent la soirée.

Le cabaret « Chez Zézette »

« Nan mais c’est dingue, on ne peut plus rien dire ! », entendu aux toilettes après une représentation de la pièce Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco.

De crises mondiales en malaises collectifs, seul le territoire individuel reste à notre main. Pendant que les urgences montent en flèche, le temps ressenti s’accélère sans jamais rien produire de neuf. Cette vitesse n’est pas incontrôlable. Elle peut s’arrêter à notre volonté. C’est dans le temps suspendu d’un cabaret que les poussières se mettent à scintiller.

Ce que raconte socialement la succession des chocs politiques devient un gigantesque crash au ralenti. De ce chaos fracassant où tout est compliqué, long et laid, réapparaissent les résistances.

Le cabaret « Chez Zézette » en est une où l’individu existe, est vu, est entendu. Que tu sois artiste, public, technicien.ne, tout cela en même temps ou même que tu sois cette « petite voix des toilettes », tu seras entendu, soutenu, aimé ou détesté mais jamais nié.

Chez Zézette, on ne vient pas voir du cabaret, on fait cabaret, ensemble. Et pour faire cabaret au campement, Zézette a invité ses copines de la Direction Rigoureuse des Approximations Glamours parce qu’elles en connaissent un rayon sur la folie.

Chez Zézette, il n’y a pas que le cabaret qui couine.

La Direction Rigoureuse des Approximations Glamour

La D.R.A.G, Direction Rigoureuse des Approximations Glamours est un collectif d’artistes se retrouvent autour de la pratique du cabaret. Résolument inventive, rigoureusement glamour et absolument décalée, la compagnie propose des revues hautes en couleurs ou l’on croise chant, marionnettes, transformisme, sketch, danse, effeuillage burlesque, chant signe et musique live.
Il ne manque plus que vous !
Soyez cabaret !

The Walking Queens

Les Walking Queens est une troupe de drag queens qui avancent pas à pas depuis 8 ans dans Paris pour promouvoir le vivre ensemble dans un environnement fracturé. Depuis 2024, elles animent tous les dimanches un karaoké au Barlone, à Paris.