Archives pour la catégorie se joue en Décembre 2025

IF MUSIC BE THE FOOD OF LOVE

If Music Be the Food of Love est une création poétique et musicale composé de textes de William Shakespeare, parlés ou chantés.

Les Sonnets, œuvre emblématique et intime de Shakespeare, sont le fil conducteur de ce voyage amoureux et accidenté. Dits et interprétés ils sont soutenus par une création sonore électroacoustique.

Les Sonnets sont aussi ponctués par un florilège de chansons sélectionnées au sein des grandes pièces de l’auteur (Hamlet, Le Songe d’une nuit d’été, La Nuit des rois, Les Deux Gentilshommes de Vérone, Comme il vous plaira, Le Marchand de Venise, Cymbeline) et mises en musique par de grands compositeurs : Dowland, Haydn, Schubert, Poulenc et d’autres plus inattendus comme Ambroise Thomas, Roger Quilter, Gérald Finzi et Percy Grainger. Ces chansons sont accompagnées à l’accordéon.

Pour enrichir ce périple littéraire et opératique, quelques tangos argentins, des pièces de Rameau, Couperin, Vlasov et Ligeti à l’accordéon solo vous guideront aux portes de tous les possibles imaginaires…

Les thèmes abordés dans les Sonnets et les chansons sont chers à l’auteur : la grandeur de l’amour, la passion, la jalousie, le doute, l’interdit, le pouvoir de la langue poétique, la fuite de la jeunesse, la marche inexorable vers le déclin et la mort, richesse et pauvreté, pouvoir et servitude, la condition de l’acteur, et même… la mutabilité du cosmos.

If Music Be the Food of Love vous invite à un voyage littéraire et musical, au cœur de l’expression la plus intime du poète anglais.

CONTRESENS

CONTRESENS est une pièce clownesque de théâtre gestuel, visuel, acrobatique et d’ objets qui explore l’existence et les frontières entre Vie et Mort de manière sensorielle, au sein d’une «société inventé» qui avance vers l’extinction de soi et la mécanisation de l’esprit.

La notion d’étranger, ainsi que le rap port à l’identité, à la technologie et à l’Autre y sont interrogés jusqu’à l’absurdité. Comment peut-on exister aujourd’hui, en société, en restant soi-même ?

L’histoire commence dans une journée ordinaire de la vie de CARA, secrétaire du département de la culture de la ville de Namdal, qui, comme chaque jour de la semaine, reste de 9 h à 17 h dans son « bureau-mobile », un bureau attaché autour de son corps. Mais alors qu’elle rentre chez elle, un accident se produit… Bouleversant le cours de son existence et l’entraînant dans des réalités jusqu’alors inimaginables, CARA meurt.

Elle deviendra l’esprit de ses anges et le corps de ses démons dans une traversée au sein de son propre Hadès.

Est-ce cela d’être mort ? Ou peut-être vivant ?

Un parcours initiatique, immersive et existentielle qu’ invite à devenir observateur de sa propre vie et à reconsidérer les codes et normes sociales.

VINCENT RIVER

Vincent River, le fils d’Anita est retrouvé mort atrocement mutilé, dans une gare désaffectée, lieu de rencontres homosexuelles. Le quotidien d’Anita, sa mère, livrée aux médias et aux remarques persistantes homophobes, a basculé. Elle a décidé de déménager. Mais qui donc est ce jeune homme qui la suit depuis des jours. Que veut-il ? Anita décide de le faire entrer chez elle. C’est lui, Davey et sa petite amie qui ont découvert le corps de Vincent. Depuis Vincent hante Davey. Il vient voir Anita pour exorciser le fantôme du mort. Mais est-ce la raison de sa seule présence ? Alors s’amorce un ballet cruel entre Anita et Davey. Entre souvenirs altérés, rêves, mensonges et faux-semblants, Anita et Davey passeront ensemble le temps qu’il faudra pour reconstituer, à eux deux, toute l’histoire de Vincent River. A ressusciter la mémoire des anges, qui se brûlera les ailes ?

Tout est fragmenté : les paroles, les souvenirs les désirs et les faux-semblants. A mesure de l’engagement et du lâcher prise des personnages, la parole se libère sous forme de confidences, révélant ainsi les deux vies étrangement liées…pour un temps.

Sans autre décor d’un appartement en cours d’emménagement, encombré de cartons, lieu transitoire entre deux existences, le spectateur est transporté dans différentes époques, évoquées par les personnages de manière brutale et crue. Ces évocations se contredisent parfois mais peu à peu dessinent une mosaïque traduisant l’aveu terrible de ce qui s’est passé. L’avancée dans la connaissance de la vérité se fait par bribes, de manière non linéaire, non chronologique, comme « dans la vraie vie ». Ces deux personnages expriment une volonté de lever le voile, de transformer culpabilité en responsabilités partagées…Vincent aussi a sa part

Dans Vincent River, le mystère entourant le point de départ converge peu à peu vers l’éclaircissement des secrets. C’est en pleine lumière qu’à lieu ce face à face avec la vérité. Le récit final de Davey n’épargnera à la maman éplorée aucun détail sur les activités de son fils. Anita se voit forcée de voir en face cette homosexualité qu’elle avait toujours niée. Celle qui a elle-même été victime d’exclusion, est renvoyée à sa propre intolérance.

Vincent River évoque une homophobie primaire. Mais aussi, en arrière-plan, une intolérance moins spectaculaire, et pourtant tout aussi violente, mesquine, faite de médisances, de jugements expéditifs, de rejet. Un niveau d’ignorance très élevé dont on aimerait croire qu’il appartient au passé. C’est probablement un vœu pieu.

PLUIE DANS LES CHEVEUX

Pluie dans les cheveux de Tarjeï Vesaas est un coup de cœur. La pièce est publiée aux Éditions de la Barque. Elle est montée pour la première fois en France.

C’est la fête du PRINTEMPS. Valborg quitte le bal, pour marcher seule la nuit dans la forêt sous la bruine et savourer un sentiment nouveau, né pendant la danse.
Björn, son ami d’enfance, la rejoint et souhaite l’accompagner. Valborg préfère être seule.
Siss attend l’être mystérieux sous un sapin, Kari court et rêve à Knut, Björn tourne et retourne avec son vélo. Tous les sens sont exacerbés.

Dans cette nuit où silence, trouble, non-dits, agitation se confondent, surgit dans sa complexité la délicate naissance du sentiment amoureux à l’adolescence.

La pièce composée de sept tableaux dépeint avec poésie un sentiment que tous les personnages découvrent et qui provoque chez eux le besoin irrépressible d’errer la nuit, dans la forêt, sous une pluie fine.

 « Un mélange de retenue et d’insolence, une façon de ne jamais dire ce que l’on attend. » « D’une incroyable modernité » ce sont les mots de Claudine Galéa.
Avec une infinie délicatesse, Tarjeï Vesaas capte vibrations et subtil. La beauté de l’œuvre enivre. Naissent de son écriture la texture des voix, une présence singulière des corps, le traitement onirique de la nuit.

Une partition théâtrale, visuelle, musicale et chorégraphique pour 3 comédiennes, 1 comédien et 1 musicien.

DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE

La Boétie, écrivant son Discours sur la Servitude Volontaire, a su capter les aspects de la grandeur et de la petitesse de l’être humain. En le lisant, nous avons été étonnés de constater néanmoins combien les événements qu’il a vécus, il y a cinq siècles, pouvaient résonner avec ceux que nous vivons aujourd’hui.

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Paroles de spectateurs …