Archives pour la catégorie spectacle en cours

DOUX OISEAUX DE JEUNESSE

À San José, dans une chambre d’hôtel, un jeune homme ambitieux et une actrice célèbre mais déchue se retrouvent le temps d’une nuit. Il espère encore percer, elle fuit l’humiliation. Leurs deux solitudes se confrontent, entre illusions qui s’effilochent, marchandages et restes d’espoir.

Tennessee Williams explore ici les fractures d’une Amérique des années 50, marquée par le racisme, le puritanisme, le pouvoir patriarcal. Le monde du cinéma hante la pièce comme un mirage féroce. Sur cette toile de fond brutale, il dessine des figures blessées, vibrantes, traversées par le désir, la honte, la rage de ne pas disparaître.
Cette mise en scène s’attache à faire entendre la langue sensible et directe de Williams, à laisser vivre les corps, les tensions, les flux de paroles et les silences. Elle cherche à ouvrir un espace de jeu où les contradictions des personnages peuvent exister pleinement : entre colère et tendresse, grandeur et chute, rire et blessure. Là où la réalité rencontre la poésie. Et où, malgré tout, une forme de fraternité d’âmes peut surgir.

*

Amérique des années 50, au bord du golfe du Mexique. Une chambre d’hôtel, un duo étrange : Chance Wayne, encore très séduisant malgré les années, revient dans sa ville natale, sans succès ni avenir, porté par un seul espoir : retrouver Angéline, son amour de jeunesse. Fille d’un politicien local, John Finley, raciste, ambitieux et brutal, elle est désormais tenue à distance, recluse par un père prêt à tout pour protéger sa réputation. Chance n’est pas seul. À ses côtés : Alexandra De Carlo, alias Princesse, star vieillissante, fuyant l’écran qui trahit ses traits et la gloire déchue. C’est au creux d’une nuit d’effondrement que Chance l’a recueillie, au pied d’un escalier, avant de l’entraîner avec lui vers le Sud, dans sa Cadillac. Lui rêve de célébrité, elle cherche l’oubli. Leur pacte est en apparence simple : il l’aide à s’effacer et à lui rendre la vie plus douce, elle lui donne les moyens de briller. Mais entre alcool, drogue et transactions financières, se noue une relation trouble, mêlant cynisme, désir et solitude. « Quand un monstre en rencontre un autre, il faut bien que l’un dévore l’autre », dira Princesse.

Mais à San José, le retour de Chance déclenche une onde de choc. Le gouverneur Finley prépare un meeting. Il veut y exhiber la jeunesse blanche du Sud, enterrer les scandales : l’opération subie par sa fille — causée, dit-on, par une relation passée avec Chance — et le lynchage d’un jeune homme noir qu’il a lui-même orchestré. Finley exige la présence publique de sa fille. Devant son refus, il menace : si Chance ne quitte pas la ville, il sera mutilé. Le meeting vire à l’émeute. Pendant ce temps, à l’écran, le film d’Alexandra triomphe. Son aura, qu’elle croyait flétrie, redevient iconique. Elle retrouve assurance, vanité, pouvoir. Elle offre à Chance une issue : fuir avec elle. Mais il refuse. Chance reste. Seul, vide, en bout de course. Il a tout perdu : l’amour, la jeunesse, ses illusions. « Notre ennemi à tous, c’est le Temps », dira-t-il en dernier. Et il attend, sans fuir, que la violence du monde s’abatte sur lui.

ANTIGONE

Nous sommes à l’heure des morts. Premier matin après la guerre, dont on perçoit encore l’écho lointain. Et il faut réparer, reconstruire ce que la haine et la peur ont délié et défait. Et dans cette nécessité que tous éprouvent, d’une cérémonie qui fasse se rencontrer dans le mystère les vivants et les morts, il n’y a d’aucune part, individuellement, collectivement, de volonté mauvaise.
Mais comme dans nos rêves où les temps, les lieux se mélangent, nous sommes devenus incapables de démêler dans la polyphonie des voix celles du passé, du présent et de l’avenir.
Les personnages rassemblés ici se regardent souvent sans se voir et se parlent sans se comprendre: est-ce parce que la mort dicte sa loi muette et incommensurable? Elle est le point aveugle autour duquel la Cité de Thèbes gravite, dans le cercle enchanté de sa malédiction.
Un doute souverain…

Antigone seule sait. Elle est son destin. « Je suis faite pour l’amour non pour la haine ». Créon le roi croit savoir. Il est l’archétype du pouvoir aux prises avec ses démons: l’incertaine légitimité de son autorité et l’obsession du Féminin. « Moi vivant ce n’est pas une femme qui fera la loi »…
Que le féminin constitue en soi une menace pour un pouvoir autoritaire nombreux sont les dirigeants qui ne s’y sont pas trompés.
Est-ce de lui que vient le trouble ? Parce qu’il est homme d’un temps révolu où le roi était dieu, et la Cité encore dans les limbes ?

Une fête. Ce qu’il reste d’une célébration collective après l’orage dans ce qu’il reste d’une ville après la guerre. Ou ce qu’une mémoire en a sauvé à l’aube, dans le demi sommeil.

« S’il te faut aimer à tout prix aime les morts »… Il y aurait une rivalité entre les vivants et les morts ? Une confusion en tout cas. Écho de l’anomalie première qui fit d’Œdipe l’amant de sa mère et d’Antigone la sœur de son père ? Pas de réponse bien-sûr. La question vient de trop loin .

« Tombeau ma chambre nuptiale « …

 

CHŒURS POUR ANTIGONE, Michel Vinaver.
Six séquences qui jalonnent l’action et la commentent, la questionnent. Propos épars et pourtant cohérents, signifiants, discussions collectives comme au café, sur une place. Les voix du monde. Et peu à peu musique de la parole quotidienne.

Fragments, collages, ombres, limbes…

Que la figure exemplaire d’Antigone soit aussi celle qui se détache des autres par la clarté et l’exactitude de sa parole sans appel, et que cette parole finisse par être étouffée… image la plus actuelle de notre tragique humanité.

Matthieu Marie

KATTE, LA TRAGÉDIE DE L’AMANT DU PRINCE DE PRUSSE

En 1730, dans le tout nouveau Royaume de Prusse et sa nouvelle capitale Berlin, le Roi Guillaume impose sa démesure martiale à tout l’état et fait régner la terreur dans sa propre famille.  Ce qui fit dire plus tard à Mirabeau : « La Prusse n’est pas un État qui possède une armée, c’est une armée ayant conquis une nation ».

Les choses ne pouvaient que mal aller entre un père qui ne s’intéressait qu’à la guerre et à la chasse, et un fils qui ne voulait que jouer de la flûte et lire des poètes français. Confronté à la brutalité croissante du Roi, le jeune prince Frédéric, (« On n’est pas sérieux quand on a 17 ans »), trouve comme allié, en plus de sa sœur aînée Mine, sa confidente de toujours, un fringant officier de la garde royale, Hans-Hermann von Katte, dont il tombe amoureux.

Un jour où Frédéric a été battu et humilié publiquement par son père, il décide de s’enfuir vers la France, avec la complicité de Katte. Or le Roi fait rattraper les fugitifs, et, malgré les supplications de la Reine, de la princesse Mine, et de toutes les cours d’Europe, il fait décapiter Katte sous les yeux horrifiés de Frédéric.

Tel est l’argument de l’histoire dont Besset s’est inspiré pour renouer avec la grande tradition française d’une tragédie en alexandrins.

7 MINUTES (COMITÉ D’USINE)

« Nous voulons être libres, mais nous avons peur de la liberté.
Choisir, décider, est une obligation autant qu’une liberté. »
Stefano Massini

Dix femmes du comité d’usine de Picard & Roche attendent la onzième, leur porte-parole, qui depuis quatre heures négocie leur avenir avec les nouveaux patrons. À son retour, elles doivent voter au nom des deux cents ouvrières et employées qu’elles représentent. La proposition des costards-cravates est simple : si les ouvrières et employées de Picard & Roche acceptent de rogner sept petites minutes sur leur temps de pause du midi, l’usine ne fermera pas, et tous les emplois seront sauvegardés.

S’engage alors un thriller social qui ouvre une double réflexion sur la valeur marchande du travail et la prise de conscience des mécanismes de domination patronale. La proposition des nouveaux repreneurs, si elle semble honorable, impose à ces femmes un choix crucial. Pour sauver l’usine, leurs collègues, et elles-mêmes. À l’euphorie de la bonne nouvelle (l’usine ne ferme pas) succède un échange où chacune prend parti selon sa personnalité, son ancienneté, ses nécessités familiales ou personnelles, et son souci du collectif.

Qu’est-ce que nous sommes tous prêts à accepter pour garder notre boulot ?

C’est Blanche, la porte-parole du comité d’usine, qui pose la question. C’est aux autres, par leur vote, de répondre. Et au public de se faire sa propre idée. Une seule demande, presque anodine, un « pas » vers la direction, en renonçant à moins de la moitié de leur pause, donc à seulement sept minutes. Et seulement une heure pour choisir pour les deux cents employées de l’usine. Un ultimatum.

La pièce haletante de Stefano Massini nous immerge en temps réel dans les étapes tendues d’un cheminement capital. Une partition chorale sur le parcours de chacune vers une pensée commune, qui ouvre une réflexion sur la difficulté d’une démarche en collectif, sur ce que représente le fait de choisir, de se mettre d’accord, de se convaincre, de croire en la parole d’une autre.
Ces femmes sont d’âges et de parcours divers, à des moments différents de leur vie ; chacune appréhende la situation à sa façon. C’est une pièce sur les limites, sur nos marges de renoncement. La pièce propose un théâtre politique, mais pas militant. Parce qu’un comité d’usine n’est pas un syndicat. L’enjeu central n’est pas ici la lutte elle-même, mais le trajet pour aller ou non vers elle.

Ce cheminement de pensée, qui traverse chacune des onze ouvrières et employées de Picard & Roche, en une heure, concentre dans la tension qu’il amène tout ce à quoi il faut renoncer pour avancer ensemble : d’abord, renoncer aux évidences, et consentir à un effort pour que l’usine ne ferme pas. Jusqu’où accepter de se compromettre ?
La structure dramaturgique de ce huis clos nous fait suivre une pensée en mouvement dans un temps donné. Blanche, qui a représenté ce petit groupe durant la longue négociation avec les nouveaux patrons de l’usine, incite ses collègues à prendre le temps de réfléchir à ce que représente cette pause, a priori dérisoire face aux emplois sauvegardés.

Est-ce « un luxe ou un droit ? » demande-t-elle. Ces sept minutes cristallisent un rapport plus global au temps en nous conduisant à considérer ce qui est ou non essentiel. Et affirme aussi que cette même notion du temps joue toujours en faveur des patrons, qui ont les moyens d’attendre, et de faire monter la pression. C’est aussi une guerre d’usure, qui compte sur le découragement des ouvrières, sur le flétrissement de leur engagement.

Olivier Mellor

MADEMOISELLE H

Des espions britanniques infiltrés, assez proches du Führer pour pouvoir accéder à sa nourriture, avaient comme plan de saupoudrer son repas quotidien d’hormones féminines étant censées adoucir ses mœurs agressives.
Ce fait historique est le départ de l’écriture de Mademoiselle H.
Mademoiselle H est un showman qui brille par le succès de ses bides.
Un jour, un inconnu l’approche et lui propose un texte. Il s’agit d’un discours, celui du Führer.
Être son sosie et peut-être la gloire à ses portes, c’est également le deal de cet inconnu.
Mademoiselle H tente alors la confrontation avec le public.

OPÉRA – STUDIO

La Compagnie Lyricando propose deux œuvres « phare » de l’opéra italien du XIXᵉ siècle. Toutes deux dressent un portrait de femme que la maladie emporte et dont la condition sociale détruit toute possibilité d’accéder au bonheur et à l’amour.

Des générations d’auditeurs se sont reconnues et se reconnaissent encore dans ces deux figures qui disent les espoirs et les vicissitudes de la vie avec ce que l’art lyrique sait transmettre de plus sublime et de plus bouleversant.

Nous nous proposons de mettre en regard les deux titres afin de confronter deux visions différentes d’une même thématique. La Traviata prise comme illustration parfaite de l’opéra romantique italien et La Bohème comme témoin d’une mutation dans notre vision de l’aventure humaine qui nous projette dans la modernité.

Chaque œuvre sera présentée accompagnée au piano dans une version réduite d’une heure vingt environ.

La Traviata, Giuseppe Verdi, 1853, d’après La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils :

La vie tumultueuse et tragique d’une courtisane dans le Paris du milieu du XIXᵉ siècle. Violetta sacrifie son amour et sa vie pour sauver l’honneur d’Alfredo, le seul homme qu’elle a aimé passionnément.

La Bohème, Giacomo Puccini, 1896, d’après les Scènes de la vie de Bohème de Henry Murger :

Un groupe de jeunes artistes dans le Paris du milieu du XIXᵉ siècle. Mimi rencontre Rodolphe et c’est du difficile art d’aimer que va traiter l’opéra. Un art désormais soumis à une série de questionnements qui condamnent le tragique romantique au fait divers.

MOLIÈRE – CHARPENTIER

Artificiers, musiciens, machinistes, maîtres de ballets, poètes et dramaturges, firent converger leur effort commun dans la préparation des fêtes royales !
Certes tous étaient au service de ce passionné de gloire qu’était Louis XIV mais ils ont sut s’emparer du moindre interstice de liberté pour exprimer la magnificence de leur art !
C’est à leur hommage qu’est dédié ce spectacle musical. Au roi le pouvoir, à ses « amuseurs », la gloire !

Ce spectacle musical met en valeur la collaboration de Molière et Marc-Antoine Charpentier lors des fêtes royales données en l’honneur du roi. Un programme joyeux et festif qui fait appel à 7 musiciens : chanteurs(ses), mezzo soprano – soprano – baryton – flûte à bec – violon – violon alto – clavecin et comédie.
Une création mêlant musique baroque et théâtre, inspirée par les comédies-ballets telles qu’inventées par Molière, Lully et Beauchamps au château de Vaux-le-Vicomte et que Marc-Antoine Charpentier  va prolonger.

ERRANCE

POURQUOI ERRANCE ?
Nous sommes d’une génération dont la foi en l’avenir nous a été confisquée par une prise de conscience du danger que représente le modèle de notre société occidentale. Nous vivons un monde errant entre une volonté farouche de ne rien changer et une nécessité de changement radicaux. Nous sommes une génération confrontée à trouver des repères dans une société où l’illusion virtuelle se confond avec une réalité qui a peur du lendemain. Nous sommes une génération mariée de force à l’errance. Thème à la fois terrifiant et fondamental, l’errance s’inscrit au cœur d’une actualité dans laquelle la sensation de perte de repère n’a jamais été aussi prégnante. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je fais là ? Quel est ma place dans ce monde en mouvement ? Quel est mon regard ? Errance est une tragi-comédie multidisciplinaire, impliquant de la danse, de la musique, du chant, et de la vidéoprotection.

Nous avons travaillé selon deux axes :
• L’axe de réalité : la vie d’un groupe, avec chacun ses errances, ses craintes, et ses espoirs, vivant dans une société traumatisée par une catastrophe environnementale ayant eu lieue 3 ans plus tôt.
• L’axe des tableaux d’Errance : plongée dans un monde onirique, sans temporalité, universel et intime venant du fait que la plupart des textes ont été écrits par les artistes eux mêmes.
Ainsi, la ligne dramaturgique a été construite selon un procédé d’entrelacement d’un monde onirique propre au théâtre, et d’une réalité plus crue, venant casser la beauté des tableaux et permettant aux spectateurs de voir l’envers du décor, tout en étant confrontés à la fois à des questions d’actualités environnementales, sociétales et politiques. Avec cette légère mise en distanciation dû au fait que l’action se passe en 2030.

LA LETTRE À FRANCO

La Lettre à Franco, c’est le cri d’un fils à celui qui a fait disparaître son père. Un seul en scène adapté du texte de Fernando Arrabal, poète, dramaturge et enfant blessé par l’histoire. Ce n’est pas une lettre classique, mais un vertige d’émotions et Arrabal y convoque l’Histoire à sa manière avec baroque et une liberté immense.

Face au fantôme de Franco, il ne répond pas par la haine mais par l’art. Il fait rire, il choque, il déroute. Il mêle le grotesque au sacré, l’intime au politique, dans une langue fulgurante. À travers cette parole, il nous rappelle combien les discours autoritaires et nationalistes peuvent revenir sous d’autres masques. Ce spectacle est un acte de mémoire autant qu’un acte de vie. Un théâtre de l’urgence, de la lucidité, de l’insoumission. Pour ne pas oublier. Pour continuer à résister. Pour redonner au cri du poète toute sa nécessité.

En 1971, Fernando Arrabal adresse une lettre ouverte au dictateur Francisco Franco. Ce seul en scène donne corps à cette adresse historique, où la parole devient acte de résistance, d’insolence et de mémoire.

Accusé de blasphème, censuré, persécuté, Arrabal fut condamné à mort avant que l’intervention de personnalités internationales ne le sauve in extremis.

Cette lettre reste un geste artistique et politique d’une rare intensité, où l’humour noir se dispute à la douleur d’un peuple muselé.

Arrabal le poète écrit au dictateur Franco, Il lui parle comme on parle à un fantôme qu’on ne veut pas laisser tranquille. Il le provoque, l’insulte, le questionne. Et entre deux gifles, il le tutoie presque tendrement. Il y a là quelque chose d’étrange, d’humain, de bouleversant.

Ce texte est surtout la voix d’un homme qui essaie de comprendre, de ne pas oublier, de ne pas devenir fou avec l’oubli.

Nous voulons aujourd’hui faire entendre ce texte, pour ce qu’il dit du pouvoir, de la mémoire, de la peur, de la honte. Parce que partout dans le monde, on voit revenir des formes de contrôle, de violence d’État, de négation des histoires individuelles. Et que ce texte, dans son excès même, nous rappelle à notre vigilance, à notre part d’enfance, à notre besoin de désobéir.

Nous voulons transmettre cette lettre comme un acte vivant. Une parole qui tremble, qui attaque, qui éclate de rire au mauvais moment. Un monologue qui dit : « Je n’ai pas les réponses, mais j’ai la mémoire, et je suis vivant. »

L’ALPHABET DES PROVIDENCES, FARCE ÉPIQUE

Glénand Axolotl, écrivain hanté par ses échecs, rédige sans le comprendre un texte sur le fameux incendie de la bibliothèque d’Alexandrie. Il ignore qu’en différents points du globe d’autres auteurs écrivent simultanément, et sans consultation mutuelle, le même récit. Lorsque son œuvre est révélée, elle devient le centre d’un tumulte mondial, soulevant des questions vertigineuses : plagiat collectif, phénomène paranormal, message divin ou mystère encore plus insondable ?

Avec L’Alphabet des Providences, sa 5ème création, le Théâtre de la Suspension déploie un récit où la puissance du narratif architecture notre identité collective à travers le temps.