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LA LEÇON

« L’angoisse n’est pas supportable sans l’humour. C’est le mélange qui fait le plaisir. » Alfred Hitchcock.

A l’issue de la seconde guerre mondiale, Eugène Ionesco écrit une leçon inspirée du nazisme. Le professeur fait de son élève une poupée de chiffon, à la merci de ses fantasmes. Pièce maîtresse du théâtre de l’absurde, l’auteur français d’origine roumaine s’est réjoui que le « public trouve cela franchement gai ».

Plutôt que dans une salle de classe, nous sommes face à un gourou des temps modernes. Prescripteur du bien-pensant, sa maîtrise parfaite du discours est la meilleure des propagandes. Reconnu, adoré et auréolé de la bénédiction des médias, il nous induit, sans en avoir l’air, à nous convertir à telle ou telle idée.

REVUE DE PRESSE – FESTIVAL OFF AVIGNON 2019

VIVANTMAG – « (…) la jeune demoiselle est assise dans un fauteuil roulant, immobile tout au long de la pièce ; seul son visage est expressif (et comment !) (…). Le professeur a un côté « opéra-comique » : il se dandine, se déplace avec des pas de danse, son interprétation est puissante.(…) Allez voir cette pièce absurde, drôle, violente et bouleversante.»

REGARTS – « Il fallait toute l’habileté de Nikson Pitaqaj pour mettre en scène une comédie absurde créée par Ionesco en 1950. »

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JUSQU’À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE

« L’homme n’est que poussière, c’est dire l’importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte

Au retour des obsèques de la grand-mère, un incident lourd de conséquences est le point de départ d’un engrenage vaudevillesque ponctué de mensonges insensés et d’inventions farfelues. Simon et son amie Anne se démènent pour dissimuler l’impossible vérité à
la mère. Cet événement les dépasse et les engage au-delà de tout ce qu’ils pouvaient imaginer.
« Jusqu’à ce que la mort nous sépare » est une comédie légère et profonde à la fois, sur notre rapport à la mort et les relations amoureuses et familiales, sur l’humain et sur la vie qui se joue des tabous et qui défie la mort comme le fait un fou rire à un enterrement.

REVUE DE PRESSE – FESTIVAL OFF AVIGNON 2019

LA PROVENCE – « C’est complètement absurde mais follement drôle.(…) On s’amuse beaucoup du jeu des trois comédiens, chacun rivalisant avec l’autre dans l’humour noir et la dinguerie. (…) Leurs personnages finissent par se transformer en pantins désarticulés tant la pièce tend vers un tourbillon fou et dénué de tout bon sens. »

REGARTS«  (…) des situations parfaitement burlesques qui inclinent naturellement au rire franc, massif. C’est vrai ! L’on rigole beaucoup au long de ce spectacle. À noter : l’excellente prestation des trois comédiens qui occupent le plateau. »

LE DAUPHINE / VAUCLUSE MATIN –  « (…) Si la trame du spectacle baigne dans la dramaturgie, le metteur en scène a su donner du croustillant grinçant et humoristique à ses trois personnages. »

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CORNEILLE MOLIÈRE L’ARRANGEMENT

Homme de l’ombre, écrivain de génie, l’auteur tragique de son siècle, piètre lecteur et amoureux transi, Corneille est enfermé chez lui et se nourrit de vengeances et de revanches, d’intérêts financiers. Combien de commandes inavouables a-t-il accepté ?
Homme de lumière, directeur de troupe, formidable acteur, séducteur et bon vivant, Molière parade à la Cour du lever au petit coucher puis passe ses nuits à l’auberge. Combien de pièces a-t-il eu le loisir de composer ?
Ma démarche n’est pas celle d’une historienne ou d’un chercheur, il n’est pas question d’affirmer des vérités. Il n’est question que de poser des questions. Riche des toutes dernières découvertes mises à jour par les Archives et les nouvelles lectures des spécialistes, je pars de ce postulat : la probable collaboration de Corneille et Molière.
Une histoire jubilatoire. La fabrique de l’écriture vivante. L’accord est secret, l’association discrète, la rivalité certaine. C’est l’alliance de deux hommes que tout séparait, réunis par et pour le théâtre durant quinze années de travail, de querelles, d’amour et de solitude.
L’enquête est passionnante et référencée, les repères historiques, les personnages vibrants, proches, drôles et touchants à la fois. De vrais personnages de théâtre à la hauteur du jeu et des enjeux.
Corneille et Molière restent les héros de notre temps. Nous les traiterons donc comme tels. Nos contemporains.

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Extraits de Presse

Et quoi donc, qui oserait  affirmer que la langue de Molière, notre langue française, serait celle d’un homme qui n’a jamais rien écrit  ? Un Plastic Bertrand du grand siècle ? Un pantin ? On nous aurait trompé ?  Quelle équation se cache derrière ce vieux serpent de mer : les œuvres majeures de Molière seraient recouvertes et dissimulées par les plumes noires d’uneCorneille !? Une fable épique qui mérite bien un fromage… (…)
Pour nous régaler, Valérie Durin  a choisi le théâtre et ses moyens : le dialogue, l’action, et la liberté des poètes à imaginer ce qu’aurait pu être la relation de ces deux ogres. Un ton drôle, libre et irrévérencieux qui sied bien à ce pied de nez historique. Stephan Roper – la gazette du theatre- août 2021

La pièce met en scène les modalités de cet arrangement sur la base de faits historiques et des moeurs littéraires de l’époque, et nous éclaire sur les liens et les motivations de chacun. La mise en scène est astucieuse et nous plonge au coeur de cette relation secrète et de cette thèse révolutionnaire.  Enric Dausset – Magazine Théâtral

Cet Arrangement n’est pas seulement drôle mais intelligent. Il ne met pas face à face l’écrivain génial et l’imposteur, il montre la complicité de travail et pas seulement d’intérêt entre l’homme de théâtre et le dramaturge. Si Corneille a écrit des textes pour Molière, c’est finalement au second qu’il doit de les avoir réussies. Courez rire et réviser vos classiques. C’est un bon arrangement qui vous est proposé là. Jean-Luc Bertet, à Avignon – Le Journal du Dimanche

Valérie Durin s’est basée sur les recherches de nombreux spécialistes pour concocter ce truculent spectacle qui raconte et « met en scènes » l’histoire de l’arrangement financier./…/ On lève le voile sur la vie du grand Molière, c’est très humain, c’est passionnant ! – Dominique Rousseau – La Provence

Valérie Durin signe une comédie tout à fait originale. Ce face-à-face à fleurets mouchetés entre les deux grands auteurs du XVIIème siècle oppose un Molière fougueux, fragile dans ses amours, perpétuel angoissé (comme tous les directeurs de troupe) et un Corneille odieux mais sympathique, colérique et tendre. Jean-Louis Châles – La Marseillaise

Valérie Durin (une découverte) présente, au Festival Off d’Avignon, un spectacle piquant et passionnant. Du texte à la mise en scène, l’échange est rondement bien mené /…/ Vraiment Valérie Durin, c’est bluffant! L’écriture est précise, le ton respecté et l’on croit volontiers à ces deux personnages qui se « disputent » la vedette… Sheila Louinet – La revue du spectacle.com

Corneille aurait-il été le nègre de Molière ? La comédienne-auteure Valérie Durin a fait de cette conclusion pour certains, absurdité pour d’autres, le point de départ d’une pièce subtile, drôle et intelligente. Philippe Thuru – La Provence

Le texte est à la fois émouvant et drôle. L’intrigue intègre avec finesse de nombreuses tirades célèbres de ces deux génies du théâtre. Quant aux brillants dialogues de Valérie Durin, ils nous offrent une réflexion sur le processus de création et l’écriture pour le théâtre, et nous interrogent sur la notion même d’auteur : un concept finalement très moderne. Ruth Martinez – Libre Théâtre

Un parfait et réjouissant moment de théâtre. MM – froggydelight.com

UNE LEҪON DE SAVOIR-VIVRE – Conférence

Combien de fois au cours d’une conversation peut-on émettre des opinions, voire des jugements,  dans le seul but, dit-on, de plaisanter. Jean Claude Grumberg, dans Une leçon de savoir-vivre fait tomber les masques. Dans « ce collage de propos ignobles » parfaitement avérés, censés « conclure les dîners en ville en toute quiétude », il dénonce, avec un humour féroce, la réalité de la haine de l’autre. Avec ce texte, « toujours l’arlequinade », il restitue au rire sa véritable dimension humaine.

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Une Leçon de savoir-vivre – Conférence – 
(Extrait)

En guise de commentaire

Maintenant une question se pose : pourquoi vous avoir infligé cette leçon de savoir-vivre, pourquoi ce collage de textes ignobles, abjects et ridicules ?
D’abord parce que ces propos qui nous paraissent délirants eurent force de loi et en conséquence droit de vie et de mort sur moi et les miens.
Ensuite parce que j’en avais envie et depuis longtemps.
Bien sûr, dans un premier temps, j’envisageais un ouvrage de librairie scolaire, historique et savant, didactique, alphabétique, analogique. Un florilège en somme, mon florilège à moi, fruit de toute une vie de lectures que je ne tenais pas à emporter dans mon urne.
C’est alors que je me suis souvenu que je n’étais ni historien, ni sociologue, ni psychologue, ni analyste. Que j’étais — enfin, que je m’efforce d’être malgré tout — un auteur comique, et que mon rôle à moi n’est pas d’éclairer la jeunesse ou de rafraîchir la mémoire de la vieillesse, mon rôle c’est de faire rire…. Pour lire la suite 

DU RIFIFI DANS LA GALAXIE – Épisode XXVI

An 20219. Le Cosmotix Écarlate reste introuvable dans la Galaxie. Troupes Impériales, Corsaires Centauriens, Forces Rebelles Intergalactiques, tous sillonnent l’Univers en quête de la pierre prodigieuse.

Celui qui s’emparera du Cosmotix Écarlate détiendra un pouvoir à nul autre pareil et régnera sur les Étoiles. Les tensions s’avivent tandis que le Mostromo, vaisseau amiral de l’Empereur Padisha 1er, vogue glorieusement de planète en planète, pour y apporter… La Civilisation.

Sur Eupholia, la Planète Aride, le troisième Soleil n’est pas encore levé…

SGANARELLE OU LE COCU IMAGINAIRE

Martine et Sganarelle sont mariés. Célie et Lélie sont très amoureux. Jusqu’ici, tout va bien, mais… Célie, se croyant délaissée par Lélie, s’évanouit dans les bras de Sganarelle et perd un bijou qui lui vient de son cher et tendre. Martine surprend le couple depuis sa fenêtre, et ramasse le bijou que sa prétendue rivale a oublié. Sganarelle voyant alors l’objet dans les mains de sa femme, lui prête sans tarder une liaison adultère… Et le soupçon d’infidélité, tel un redoutable virus, contamine un à un tous les personnages de l’intrigue : chacun à son tour devient un « Cocu imaginaire ».

Pour cette création du Cocu imaginaire, il nous est apparu comme une évidence de nous tourner vers les codes du théâtre baroque. Visages blancs, gestuelle chorégraphiée, déclamation chantée, costumes chatoyants, lumière tamisée des bougies et orgue de barbarie ancien font entendre et voir Molière dans sa langue « originelle ».

Les codes du jeu baroque rencontrent ceux du théâtre italien All’improviso, avec ses masques et ses fameux lazzis, dont l’influence sur Molière n’est plus à démontrer. Cette influence que nous entendons mettre en relief, confère à son théâtre cet humour si singulier et si savoureux à la fois.

Une lecture et une mise en scène baroques, donc, qui permettent de mettre en abyme ce jeu de dupes où l’apparence se confond avec la réalité, entrainant les spectateurs dans une sorte de vertige, donnant corps au fantasme et à l’irréel. Tout concourt à créer l’illusion, tout en la dénonçant. La jubilation du spectateur, qui est à la fois victime et complice de ces leurres s’en trouve ainsi redoublée.

LES BONNES – ou la tragédie des confidentes

Deux bonnes, sœurs, Madame et un amant dénoncé. Un complot. Amour et désamour. Haine et tentatives de meurtres.

Une comédie tragique où Genet dénonce la société bourgeoise et les jeux de pouvoir, interroge les comportements moraux et l’identité.

Voici une version jubilatoire de cette œuvre transportée dans l’univers de la Fête des Morts au Mexique, travestissement appuyé par le masque du clown.

Les Bonnes est bien un conte moderne à la langue cruelle et poétique.

La presse en parle

« Le jeu est une fête mortelle ! Marcos Malavia est incroyable en Madame, faisant son entrée sur un mambo aux paroles sues par cœur. Amélie Dumetz et Victor Quezada-Perez maîtrisent autant le fond que la forme dans un engagement au plateau sans faille. »
Amélie Blaustein Niddam – Toutelaculture

« Les bonnes profitent de l’absence de leur maîtresse pour s’emparer de ses oripeaux et singer la relation empoisonnée qui lie le maître à son domestique. Au son du mambo d’Yma Sumac, le dangereux rituel auquel elles se livrent mènera l’une d’elles à la mort. Horrifié, le public ne sait plus s’il faut rire ou s’enfuir. Inattendue, burlesque et colorée, cette mise en scène revisite génialement le chef-d’œuvre de Genet. »
Sonia Garcia-Tahar – Le Dauphiné Libéré

« La transplantation dans la société bourgeoise latino-américaine de cette comédie tragique va de pair avec les enjeux de ce continent qui nous plonge en permanence dans tels désarrois, complots et autres jeux de pouvoir. Les comédien.ne.s nous transportent en permanence entre farce et tragédie, entre poésie et lutte de classe, toujours pour notre plus grand plaisir. »
Fabien Cohen – Franceameriquelatine.org

J’AI RÊVÉ LA RÉVOLUTION

Une femme entre dans une cellule, poussée par un jeune soldat. L’époque est trouble. La prisonnière veut garder avec elle de quoi écrire. Enfermée, surveillée, n’ayant plus d’espace pour marcher et courir, elle veut toujours écrire. Car l’écriture ouvre un champ de liberté. Toujours.
L’action se déroule durant quelques jours et nuits d’enfermement. Autour de la prisonnière, s’agitent trois personnes « libres ». Le jeune soldat campé dans ses certitudes ; il voudrait ne pas être entamé par les raisonnements des femmes ; il voudrait de pas être bouleversé par la violence, garder la tête froide ; il a l’intransigeance de la jeunesse.
La mère du jeune soldat, illettrée, intelligente et sensible ; elle est émue par cette prisonnière fougueuse ; elle redoute les effusions de sang ; elle souffre de voir chaque jour des condamnés partir à la mort ; elle n’en peut plus d’avoir peur pour son fils. La jeune femme, compagne du fils de la prisonnière, venue de la campagne ; elle veut préserver sa famille ; elle propose une ruse à la prisonnière pour s’évader.

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Revue-de-presse_JRLR

Belle réflexion sur la place volée aux femmes sur l’échelle des pensées nouvelles. L’HUMANITÉ

Ce quatuor porte avec talent les accents d’une écriture vive, tendue et tranchante, de belle facture, d’une mis en scène claire et judicieuse… Une belle réussite. WEB THEATRE

Un très bel hommage à Olympe de Gouges et aux femmes qui continuent à lutter dans le monde pour être enfin considérées à l’égal des hommes. SNES

Revue-de-presse_JRLR

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TEASER DU SPECTACLE

L’ÉTABLI

L’Établi est une épopée. Dix mois intenses d’immersion. D’autres mois pour digérer, et écrire. Puis le silence, des années durant.
Se souvenir du bruit, même en dormant. Les gestes répétés, les paroles d’ouvriers, et la solitude, la saleté, le pognon et tout le reste. Paris, ses banlieues toutes neuves, et l’avènement d’une société de loisirs. Après mai 68, que Robert Linhart a passé à l’hôpital, les pavés sont retombés et il a fallu retranscrire, réfléchir, proposer cette autre société. Il a fallu rapprocher les générations, les cultures. Et le « vivre ensemble » s’est construit sur les ruines de mai 68.
De l’Université Paris-Vincennes – dont la fille de Robert Linhart, Virginie, a tiré un documentaire édifiant – à l’émergence d’un nouveau cinéma, démocratisé, et de formes théâtrales innovantes (les débuts de la Cartoucherie, de la décentralisation, la naissance des Maison de la Culture, comme celle d’Amiens, inaugurée par André Malraux), le monde ouvrier et ses enfants accèdent peu à peu à une instruction alternative, et trouvent dans les fanzines d’humour ou autres cahiers étudiants (comme celui que fonde Robert Linhart à Ulm) comme un prolongement énervé des pensées à chaud, de la parole de la rue. Pas de récupération. Une écriture radicale. Des vraies manifs.

Dans le creuset d’émotions que suscite mai 68 et la décennie qui va suivre, il y a aussi beaucoup d’espoirs, dont certains sont déçus aujourd’hui.
Robert Linhart est un mystère. Un écrivain qui a vécu de l’intérieur et retranscrit cette période et l’engagement singulier des « établis ». Son roman, qui lorgne aussi vers l’essai économique et sociologique, est une photographie toujours juste des luttes ouvrières, et pose un regard jamais égalé sur la dualité des sentiments dits de « classes ». C’est le livre ultime, qui rassemble autant qu’il divise, et que même son propre auteur rechigne à évoquer. C’est un bouquin sur la vraie vie des vrais gens, ceux de la grande couronne autour de Paris : les immigrés, noirs, arabes, portugais, polonais, qui cohabitent avec des titis parigots, et qui parlent de leur pays, et du nôtre, de leur époque, comme de la nôtre.
Quarante ans après les choses ont changé. Il nous appartient de rendre compte d’une époque passée, révolue, hésitante, dans une époque résignée, plombée par des années d’expérience du capitalisme.

Sur scène, il y aura ce narrateur. Trois ou quatre acteurs, pour l’aider à (se) jouer (de) tous les autres : les ouvriers, les petits patrons, la société. Quelques archives et beaucoup de matière sonore, autour de la musique de Toskano et Vadim Vernay, qui sera jouée live. Comme un bruit de fond, persistant, qui empêche la concentration, qui mine le recul nécessaire pour ne pas devenir fou, usé, obsolète. A travers des projections de photos, de documents d’époque, de vidéos subjectives, nous aborderons L’Établi comme un terrain à explorer, avec le souci constant de ne pas nous positionner avec ce recul arrangeant, aujourd’hui vieux de quarante ans, qui pourrait dogmatiser le propos. Respecter le rythme de l’époque, propre au sociologue dissimulé. Il faut vivre le spectacle comme quatre mois de questionnements et d’étonnements, jour après jour, comme un tunnel d’expériences humaines, avec les machines, avec les horaires, le rendement et la cadence.

La musique nous aidera à boucler ce périple en terrain inconnu, pour opposer au silence de Robert Linhart une pulsation de Spoutnik, industrielle, persistante et familière.

LA NOCE

Une table, un banquet de Noces. Une salle des fêtes.
Tout est prêt : repas simple mais généreux, bonne humeur, habits de circonstance et meubles faits maison. Il y a de la musique, de bons mots, une ambiance à faire pâlir d’envie tous les autres mariages des environs…
Tout commence à merveille, et tout va se gâter.