Photos: Didier Goudal
Il aura fallu 40 ans à Sam Braun pour témoigner. Une traversée du silence précieuse pour sortir d’Auschwitz et revenir à la vie.
Face à nous un survivant de la Shoah, un rescapé des camps de concentration et d’extermination, un des rares témoins de la «Marche de la Mort».
Message de Sam Braun aux collégiens & lycéens
Bande annonce
La beauté de la langue de Maurice Maeterlinck émane de sa simplicité. Les mots comme de fines parois poreuses suggèrent l’ailleurs, laissent entrevoir les mondes.
Pelléas et Mélisande, une œuvre “claire obscure” mêlée des ombres de Shakespeare. Mélisande est un peu Ophélie, Pelléas : Hamlet, Golaud : Othello, Arkël : Lear et Prospéro.
Tout commence dans une forêt où le prince Golaud se perd ; il rencontre Mélisande en pleurs au bord d’une fontaine. Golaud la recueille et l’épouse sans rien connaître de son passé. Six mois plus tard, il retourne au royaume d’Allemonde où règne Arkël, son grand-père et où vit Geneviève, sa mère. Mélisande rencontre Pelléas, le jeune demi-frère de Golaud. Ils tombent amoureux silencieusement l’un de l’autre…
Chef-d’œuvre incomparable, Pelléas et Mélisande, laissée au seul pouvoir des mots, libère une incroyable charge de rêve.
Dans un espace liquide et flottant, empreint de blanc, un théâtre polysensoriel servi par 9 protagonistes, comédiens, marionnettistes ou encore musiciens qui tissent secrètement la beauté et les mystères de cette fable intemporelle.
Pelléas et Mélisande – teaser from Kuadri Production on Vimeo.
Photos: © Laurencine Lot / BM Palazon
La femme oiseau raconte la générosité d’une jeune femme et dépeint, avec humour et tendresse, la curiosité des hommes et leur terrible soif de l’argent. Une partition théâtrale, musicale et visuelle pour neuf personnages, deux marionnettes, des ombres, des pop-up et des « images » animées.
La Femme Oiseau – d’Alain Batis – Teaser from Kuadri Production on Vimeo.
A peine le village est-il dans l’attente des noces, que déjà surgissent les pressentiments du drame. Le soir de la fête, la tragédie est consommée, inscrite depuis toujours dans le destin des familles ennemies.
Aimer, c’est se mettre sous la coupe de l’autre ; être aimé, c’est avoir tout pouvoir sur l’autre, c’est le «posséder»…
Drôle d’histoire, drôle de manipulation. Et drôle d’atmosphère paradoxale que celle de ce théâtre marivaudien, qui semble suspendu dans un entre- deux onirique et qui, pourtant, met en scène avec une confondante minutie le comportement d’êtres humains qui nous ressemblent étonnamment dans leurs élans et leur naïveté comme dans leurs rodomontades et leurs insignes faiblesses.
Une Iliade rock au féminin.
Briséis – la captive d’Achille, sa préférée, celle qu’il aurait épousée peut-être si les dieux ou le destin n’en avaient décidé autrement – raconte ce qu’elle a vu, ce qu’elle a vécu à Troie.
Princesse devenue butin de guerre, enjeu de l’Iliade elle-même, puis oubliée…, comme les peintures murales de l’époque mycénienne, Briséis est sur le point de tomber en poussière. Contre l’oubli, elle prend la parole…
Jean Racine, portant au plus haut degré de perfection la tragédie française de son époque, traduit magnifiquement l’humanité, la vérité et l’ambivalence de ses personnages.
Un comédien, une chanteuse et un luthiste, à la lueur des bougies, font entendre la poésie et le lyrisme des passions humaines selon Racine. Airs amoureux, passions tragiques ou grands récits, chantés et déclamés selon les codes baroques nous touchent profondément.
Depuis le XVIIe siècle, le personnage de Tartuffe est synonyme par excellence d’hypocrisie, et si son succès ne s’est jamais démenti, c’est que nous sentons bien que l’hypocrisie nous concerne tous, dupes et mystificateurs que nous sommes tour à tour.
photos Tristan Jeanne-Valès
Le texte de Veronese est une véritable déflagration; la souffrance, la mélancolie sont toujours là mais laissent la chair à vif et l’enchaînement rapide des événements provoque la dérive du continent tchekhovien.
Deux sœurs largement sexagénaires…
Deux conceptions opposées de la vie…
Des échanges tendres et rudes qui nous parlent d’âge avancé et de passion, de solitude et d’amitié, de déracinement et d’enracinement…
Istvan Örkény nous parle de la vie, quoi!
Et avec délicatesse, humour et cruauté, il nous fait osciller du rire aux larmes avec virtuosité.
Istvan Örkény (1912-1979) est un auteur hongrois.
Dans ses écrits se mêlent Absurde et Grotesque.
Ses deux pièces traduites en français, La Famille Tot et Le Chat et la Souris sont créées en France dès 1968. Elles obtiennent le prix de l’Humour Noir en 1971.
Une histoire banale… from Valentin Lagard Films on Vimeo.