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LE FAISEUR

Mercadet, banquier et homme d’affaires sans morale, au bord de la faillite, doit marier sa fille à un riche parti pour apaiser ses créanciers et repousser ses échéances. Déconnecté de toute réalité hormis celle de l’Argent, il multiplie les projets mirifiques et coups en Bourse.

Entre le monde du jeu, de la finance – celui de Mercadet – et le monde des sentiments – représenté par sa femme, sa fille, son amoureux Adolphe Minard, simple employé – une lutte s’engage. Interviennent les nombreux personnages de la comédie sociale : l’ami de toujours, Verdelin, deux jeunes hommes séduisants au passé trouble, des créanciers, des partenaires de la Bourse, les serviteurs de la maison, et enfin, dans l’ombre, un mystérieux Godeau.

À travers ce personnage du faiseur à l’énergie fabulatrice sans limites, Balzac tourne en dérision spéculateurs et créanciers et dénonce, dès les années 1840, le cynisme du capitalisme financier.

 

Spectacle tout public

L’ECOLE DES FEMMES

Arnolphe, Monsieur de la Souche, élève Agnès dans l’ignorance la plus totale, cloîtrée intellectuellement, enfermée physiquement comme une marchandise dans un coffre-fort. Mais l’amour donne à Agnès une malice involontaire, de l’intelligence et pour finir des ailes ! Elle va trouver le moyen d’échapper à l’emprise d’Arnolphe qui, dépité par l’échec de sa théorie, réalise, trop tard, qu’il est profondément amoureux d’Agnès.

 

L’École des femmes ouvre la période des grandes comédies de Cour. Toute l’humanité s’y retrouve. C’est une pièce qui touche une problématique éternelle : l’inquiétude des hommes face aux femmes, le désir de maîtriser le mystère féminin, l’abus de pouvoir des hommes.
Christian Schiaretti

 

Spectacle tout public

 

EL DUENDE

Un Clown et un guitariste gitan viennent raconter la mystérieuse histoire de ces créatures qu’on nomme Duende et qui animent l’âme des acteurs, musiciens danseurs et chanteurs.

Allant de peuple en peuple ces deux errants s’emparent du texte de Federico Garcia Lorca, pour explorer avec nous l’univers énigmatique qui anime les tavernes de flamenco et les vieux théâtres.

Pirai Vaca, une des figures plus importantes de la musique Bolivienne et Marcos Malavia acteur aussi de la même patrie se sont unis pour apporter une vision latino-américaine de cette théorie du Duende de Lorca

Spectacle en français

ROSA LIBERTÉ

En cette période troublée qu’est la nôtre, Filip Forgeau entreprend de faire résonner la voix de Rosa Luxemburg sur un plateau de théâtre à travers un poème dramatique librement inspiré de sa vie et de son combat.

Le destin tragique d’une femme exceptionnelle dans une période troublée par la montée du fascisme et des nationalismes exacerbés.

« Ce que j’ai sur le cœur, je l’ai sur les lèvres », disait Rosa.

À toutes les « Rosa », femmes ou hommes d’hier et d’aujourd’hui.

VON JUNG OU LE DOUBLE D’EDGAR POE

Ce monologue s’inspire de la vie et de l’œuvre d’Edgar Allan Poe, et d’une de ses nouvelles, « Mystification ». En 1825, pour une dette d’honneur, Von Jung a été provoqué en duel. Plutôt que d’engager le fer, le jeune étudiant de l’université de Charlottesville (Virginie) emmène Hans Hermann, son adversaire, sur le terrain de la littérature. Ce combat spirituel vaut à Von Jung d’esquiver chaque passe d’arme. La faculté imaginative est, jusqu’à l’assaut final, mortelle.

A partir de 15 ans

LE RAPPORT PILECKI – DÉPORTÉ VOLONTAIRE À AUSCHWITZ

Varsovie, le 19 septembre 1940: un officier polonais se fait arrêter volontairement dans une rafle par l’armée allemande.
Son nom : Witold Pilecki, sa mission : être interné dans le camp d’Auschwitz pour y constituer un réseau de résistance.
Après presque mille jours passés dans l’antre du crime nazi, il est le premier homme à informer des conditions effroyables de détention à Auschwitz. Il s’évade au printemps 1943 pour raconter lui-même l’enfer.

« Que peut dire l’humanité aujourd’hui, cette humanité qui veut croire dans le progrès de la culture et mettre le XXème siècle au-dessus de tous les précédents ?
Pouvons-nous réellement, hommes du XXème siècle, nous présenter devant ceux qui ont vécu avant nous et, de façon absurde, dire que nous avons atteint un degré supérieur de culture… »
Aujourd’hui et demain sont en devenir car comme nous le dit Saint-Exupéry « C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué, d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé, de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué. »
Le questionnement de Pilecki est au cœur du spectacle et de cette adaptation théâtrale «avons-nous abandonné notre condition humaine, nos valeurs humanistes… »
Le combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité n’est pas un acquis des Lumières, mais bien plutôt est un combat quotidien contre nos Ténèbres.
Patrick Olivier

LES HOMMES

Un groupe de femmes, résistantes, arrêtées en 1942, vit depuis quelques mois au fort de Romainville. Les hommes sont incarcérés de l’autre côté du bâtiment et ne croisent leurs femmes ou leurs sœurs qu’une fois par jour, lors de la promenade. Pour ne pas sombrer dans l’angoisse et le désespoir les détenues décident de monter une pièce…Malgré les murs, la menace des exécutions et de la déportation, elles trouvent grâce au théâtre et à la création de nouvelles forces pour résister.
Témoin de la Shoah, résistante, femme de théâtre, Charlotte Delbo nous fait partager l’intimité, les espoirs et les luttes quotidiennes de ces combattantes de l’ombre.

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A partir de 12 ans.
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LE P’TIT BOURGEOIS GENTILHOMME

Entre Molière et Bourdieu, le p’tit-bourgeois gentilhomme est une comédie satirique contemporaine.  Qui serait aujourd’hui Monsieur Jourdain ?  C’est un petit-bourgeois qui ne cherche plus l’élévation intellectuelle ni l’ascension sociale, mais au contraire l’intégration dans la société dite « moyenne » avec son lot de consumérisme obligatoire, de massification culturelle, de nivellement par le bas et pour seule ambition, le droit à son fameux quart d’heure de célébrité dans une société où « exister socialement, c’est être vu ». La pièce met en scène cette métamorphose régressive sans rien éluder de nos pratiques et de nos représentations sociales qui du temps de Molière passaient pour ridicules et triomphent aujourd’hui.
Tout public à partir de 13 ans

 

 

AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA

Retiré dans la montagne depuis 10 ans, Zarathoustra se sent prêt à redescendre parmi les hommes pour partager avec eux les richesses de sa pensée.
Sur le chemin qui le mène à la ville la plus proche, il rencontre un vieil ermite occupé à chercher des  racines en forêt. Au cours de leur bref échange, Zarathoustra se rend compte que le vieillard a consacré sa vie à Dieu. Aussi préfère-t-il s’en aller de crainte de le priver du sens de son existence, en lui révélant que Dieu est mort.
Ce thème central ouvre les  voyages de Zarathoustra parmi les hommes. La mort de Dieu marque en effet le point de départ de la pensée du Surhomme que Zarathoustra se propose de leur révéler : Dieu n’étant plus la finalité de la volonté humaine, il faut que l’homme se fixe un but immanent qui passe par son propre dépassement….
La prestation se déroule en 2 temps :
 

 

Premier temps
Smael BENABDELOUHAB donne une interprétation théâtrale adapté à l’œuvre de F. NIETZSCHE, à partir  d’un personnage narrateur issu de la fin XIXème siècle,

 

Deuxième temps
Pierre HERBER-SUFFRIN offre au spectateur un commentaire éclairant sur le contenu philosophique de la partition théâtrale qui vient d’être jouée.

 

Tout public à partir de 16 ans

 

TORQUEMADA ET LE CONVERTI

Au-delà de la scène où s’affrontent l’Inquisiteur et le Converti, se projette l’Histoire sombre du fanatisme et de l’intolérance.
Torquemada et le Converti interroge cette part d’ombre de l’Histoire européenne, où le fanatisme religieux, nourri de haine raciale, dressait les bûchers de l’Inquisition.
Le spectateur, témoin de l’implacable face-à-face entre le Juif converti et l’Inquisiteur, redécouvre le mécanisme de tous les totalitarismes.

<entrée>